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Critiques Séries : Puberty Blues. Saison 1. Pilot (Australie).

Publié le 23 août 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Puberty Blues // Saison 1. Episodes 1 et 2. One / Two.


Il n'y a pas que les anglais et les américains sur cette Terre, il y a aussi les australiens. Channel 10, une chaine australienne a décidée d'adapter le roman Puberty Blues (de Gabrielle Carey et Kathy Lette) datant de 1979 et déjà adapté au cinéma sous le même nom en 1981. Je ne connaissais pas ce livre, mais une adaptation est toujours sujette à pas mal de mésaventures. Notamment parce qu'il faut être fidèle à un univers et savoir le mettre en scène à l'écran. Globalement, cette année les séries australiennes ne m'auront pas vraiment séduites, sauf la mini-série The Slap, adaptée elle aussi d'un roman et Conspiracy 365… adapté d'une série de romans. Vous l'aurez compris, ce qu'il y a de mieux dans ce pays cette année provient de romans. Du coup, j'étais curieux de découvrir Puberty Blues. Et puis le sujet en lui même m'intéressait lui aussi. Cela avait l'air d'être moderne et léger. Parfait pour l'été. Tout simplement.
Les mésaventures de deux adolescents surfeurs et de deux jeunes filles dans la banlieue sud de Sydney.

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J'ai donc enchainé les deux premiers épisodes de la première saison afin de me plonger un peu plus dans cet univers. Afin de rester fidèle au livre, nous sommes en 1977 et Puberty Blues raconte l'histoire de Debby (incarnée par Ashleigh Cummings que les fans de Miss Fisher's Murder Mysteries reconnaitrons) et Sue (incarnée par la jeune et fraiche Brenna Harding). Elles sont toutes les deux intelligentes, pas vraiment populaires au lycée, mais elles veulent sortir avec des mecs. C'est leur but premier. Elles vont alors tenter de trouver le moyen de se faire remarquer au lycée, et surtout d'attirer l'oeil des garçons. J'ai trouvé assez amusant certaines parties de ces deux épisodes, comme la tricherie à l'examen. C'était une provocation assez bien trouvée et assez amusante qui plus est. Dans la relation amicale de Debby et Sue on retrouve un peu de ce qui fait le charme de Thirteen, un film racontant les mésaventures de deux adolescentes de treize ans.
Ce qu'il y a de bien c'est que l'on sent l'alchimie entre les deux amies. Cela permet de mieux comprendre les deux personnages et surtout les relations qui les envies qui les anime. Cette envie de sortir avec des garçons est logique pour leur âge. Et je dois avouer que j'ai déjà hâte de voir les batifoler. Et puis, il y a pas mal de surfeurs dans les parages. Ce qui permet aussi de rester fidèle à la culture de l'époque mais aussi du pays. Car le surf est assez important en Australie. Dans la relation entre Sue et Debby, j'aime aussi plutôt bien toutes ces petites histoires, et l'évolution de leur statut au lycée. Il fallait que cela évolue de toute façon. Nous allons aussi faire la rencontre des parents des jeunes filles. D'un côté nous avons Judy et Martin qui sont assez coincés pour être direct, et de l'autre Pam et Roger qui sont bien plus ouverts. Debby semble presque dégoûtée de voir ses parents avec une telle envie de sexe alors qu'elle n'a pas de garçon avec qui sortir.
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Ce que j'aime bien avec Puberty Blues aussi c'est les dialogues. Ils ne sont pas trop élaborés mais ils sont simples et surtout légers. Dans les échanges entre les parents et les enfants, ou encore entre les deux filles, il n'y a jamais de discussions lourdes et bavardes. Puberty Blues ne cherche jamais à faire dans l'explicatif. Elle préfère que l'on vive le moment comme Debby et Sue. Et je pense sincèrement que c'est la meilleure chose à faire. Puberty Blues est donc remplie de petits moments de la vie de nos héroïnes. Il y a aussi la vie des surfeurs. Ces garçons qui préfère leur hobby à l'école (en témoigne le début du pilote). Puberty Blues se veut aussi être une série qui parle de sexe et de relations amoureuses sans conventions (la scène de sexe en plein jour sur la plage devant tout le monde à la fin du second épisode). C'est agréable et une bonne petite série prometteuse.
Note : 6/10. En bref, deux petits épisodes légers et simples, mais avec un joli teint et une envie de raconter de belles choses.


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