Magazine Amérique latine

3 générations pour une mise à l'eau

Publié le 25 mars 2008 par Laurent Carré

Il fait frais sur la zone technique du Crouesty et même quelques petites averses bien fraîches nous rappellent que nous sommes toujours en hiver et Sassandra est devant nous, sur son conformateur avec sa dérive refaite à neuf qu'il reste à fixer et protéger. Après quelques efforts et des coups de marteau bien placés les vis de l'axe de la dérive ont bien voulu se mettre en place et c'est les mains maculées de peinture anti-fouling que votre serviteur inspecte les œuvres vives et fait quelques petites retouches par-ci par-là.
Enfin le bateau est prêt  et nous sommes trois, de trois générations successives pour procéder à la mise à l'eau en compagnie bien sûr de toute l'équipe de manutention du port, bien entendu. La masse du Travelift avance doucement vers Sassandra dans un grand bruit de diesel et ceci a malheureusement comme effet de mettre la génération 3 en pleurs. Qu'à cela ne tienne, la génération 2 est là pour prendre dans les bras et consoler.

Sassandra1

Les sangles sont passées et c'est maintenant un des moments les plus impressionnant: un coup de moteur et voici Sassandra à quelques centimètres au dessus de son support. Encore quelques retouches d'anti-fouling et voici le voilier qui avance doucement vers la cale de mise à l'eau à deux mètres au-dessus du sol et qui finalement s'immobilise au-dessus de l'eau. Le moteur de l'engin rugit de nouveau pour faire descendre la bateau et quelques secondes plus tard ce dernier est à l'eau. Nous montons alors à bord dans l'ordre des générations, le troisième un peu aidée d'accord, mais nous voilà tous les 3 à bord.

Une plongée en cale, pour  vérifier les vannes et purger le joint d'arbre, et tour de clef et moteur démarre au quart de tour. La génération 3 qui commence à connaitre le bateau commence a s'agiter dans tous les sens dans le cockpit et surtout veux voir ce qui se passe  autour en montant sur les hiloires, du coup la génération 2 à fort à faire et ne m'est que d'un secours limité. La sangle qui retenait encore le bateau sur l'avant plonge et avec un petit peu de gaz en arrière, Sassandra part lentement en marche arrière en se mettant en crabe  bien entendu et 5 minutes plus tard nous voilà amarré au ponton avec un mousse de 18 mois à la barre.

La bateau n'est pas encore prêt à naviguer, il y les voiles à installer, un sommier à lattes à monter et bien sûr un récepteur AIS à brancher. Mais tout cela sera pour le prochain épisode.


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