Comme bibi vous l’avait annoncé, c’est l’année du rat, et comme tout rat, les occasions de bibi de mettre ses fouineries en éveil sont redoublées…
En France, qui dit étudiant dit petit boulot pour combler les fins de mois, style livreur de pizza, baby-sitter, cours particuliers, etc. Bibi a donc recherché un moyen de remplir ses poches, histoire de voyager un peu plus. Ici, c’est généralement prof d’anglais qui cartonne, mais bon vous me voyez en prof d’anglais, avec mon accent super « euhouaire » et mes « you know ? », oui ce n’est vraiment pas fait pour moi. Donc, cherchons ailleurs….
Et voila qu’arrive mon Alléluia, une proposition de job qui dépasse toutes mes espérances : « Promouvoir des gaufres dans un salon professionnel national de nourriture », Oui, oui vous pouvez relire l’annonce. Une compagnie chinoise recherchait en effet de jeunes « blancs », dixit le patron, pour être présent sur leur stand. Le plus fort dans l’histoire, c’est que l’on devait se présenter comme étant les partenaires allemands de la compagnie. « Ach so !», c’est bien le seul mot que bibi connaisse en allemand.
Donc me voila parti pour 3 jours d’exhibition, costard, sucrage de sa gaufre, avec une envie démesurée de vanter les mérites de la gaufre allemande aux professionnels chinois de la grande distribution. Notre stand est d’ailleurs l’un des plus marquants du salon : style médiéval (pour relancer l’idée de la vieille Europe, n’est ce pas ?), musiciens jazz déguisés en troubadours, une dizaine de serveuses pour expliquer les produits, et deux têtes de blancs (un collègue et bibi) pour assurer le prestige internationale de la compagnie.
Le pire, c’est que cela fait chou blanc, les chinois viennent voir en nombre le stand, les flashs se succèdent et nous prenons vite la grosse tête à faire grande figuration auprès des Chinois. Faut dire qu’à côté de notre stand, un autre beaucoup plus grand faisait aussi grande figure avec ses serveuses « ailées », en photo.
Au bout du deuxième jour, on commence à se laisser notre statut de représentant allemand de côté, on se laisse accompagner sur les photos, on présente nous-mêmes les produits avec notre pauvre niveau de chinois, on enchaîne les pauses cafés et… gaufres, on profite des dégustations des autres stands (dont celui de vins français !) sans aucun scrupule. Du grand art, on est rat ou on ne l’est pas !
Au final, 3 jours peu ordinaires pour une bonne paye ; c’est sure on ne s’est pas gaufrer sur ce coup la (hihi)
A bientôt
Bibi