Contre la faim dans le monde, aussi. Contre le réchauffement climatique, ça aurait de la gueule. Ou positivons : pour la
tournée du patron obligatoire dans les bistros. Pour du soleil sur toute la France au mois de juillet...
Voilà ce que à quoi me fait penser le dialogue de sourds mené depuis hier avec cette histoire de referendum qui serait
nécessaire pour ratifier le traité Européen.
J'attends toujours la réponse à la question : on fait quoi si la réponse est négative ? Quel est le plan B ? Il n'y en a
aucun. Ils ne proposent rien. Ils ne disent pas comment on va renégocier avec des partenaires, même s'ils sont contre... Certains me disent : on va refaire l'Europe sans l'Allemagne, sans
préciser comment, sans dire ce qu'on fait "du passif", ...
Certains me disent que ne pas faire de referendum est antidémocratique ? Ah ! Bon... Et laisser le Président de la République
faire ce pourquoi il a été élu ?
Melclalex nous rappelait
les engagements (via Sarkofrance) : "Je
proposerai à nos partenaires un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance pour sortir de la crise et de la spirale d’austérité qui l’aggrave". Engagement tenu
!
"Pacte européen pour la croissance et l’emploi (120 milliards d’euros, soit 1% du PIB de
l’UE) :
- Augmentation de la capacité totale de prêt de la Banque européenne d’investissement de 60 milliards d’euros.
- Mobilisation des fonds structurels en faveur d’initiatives de croissance à hauteur de 55 milliards d’euros.
- Lancement des “project bonds” pour financer des infrastructures de transport et d’énergie à
hauteur de 5 milliards d’euros."
Je pose la question : ne serait-il pas assez antidémocratique d'organiser un referendum contre les promesses tenues par le
Président élu sur la base d'engagements ?
La démocratie est un sport de combat, disais-je l'autre jour, en référence, globalement, aux mêmes personnes...
Partageons mon avis
Un referendum pour le
traité ? Heu...