Baby Daddy // Saison 1. 10 épisodes.
BILAN
Récemment renouvelée pour une seconde saison, cette sitcom se sera payée le luxe de faire mieux que Melissa & Joey (alors actuellement son lead-in) presque tous les soirs de sa diffusion. Et
pourtant, le pari n'était pas gagné pour ABC Family qui s'était déjà mordu les doigts l'an dernier avec State of Georgia, la sitcom du grand retour de Raven. Sauf que quand la sitcom de Raven
était correct quand on supporte l'actrice, Baby Daddy c'est un peu… le contraire. J'ai eu beaucoup de peine pour Jean Luc Bilodeau à vrai dire. Cet acteur que j'avais découvert dans Kyle XY, et
dont nous avons pu voir une partie peu recommandable de son anatomie dans Piranha 3DD, a choisi de régresser. Car même si la comédie c'est pour lui (on le sent à l'aise dans son rôle), finalement
on se rend bien vite que compte que cette sitcom n'a rien de bien fun à raconter. Fonctionnant comme une comédie tout ce qu'il y a de plus classique, Baby Daddy avait les moyens pour faire
quelque chose de fun et sympathique. Notamment avec son héros, sauf que l'on nous a rapidement affublé de la mère et là, les ennuis ont vraiment commencés.
Car justement, même si j'apprécie Melissa Peterman (notamment dans Working Class ou Reba), elle était ridicule dans le rôle de Bonnie ici. Le problème c'est que l'on semble lui avoir demander de
jouer une parodie de la mère de famille. C'était donc assez horrible à voir. Elle m'a rappelé l'horrible polonaise dans 2 Broke Girls, et ce n'est pas un compliment. Loin de là. Du coup, Baby
Daddy devait se rattraper sur l'énergie de son trio d'hommes. Avec d'un côté Ben, l'homme responsable (et maintenant père) et de l'autre le frère et le pote, tous les deux grillés du cerveau par
on ne sait encore quel moyen. Ben parvient à ne pas être ridicule, mais aussi grâce à Jean Luc Bilodeau qui tente de garder la tête hors de l'eau. J'attendais que Baby Daddy soit une vraie
comédie sur un jeune père, et finalement, on nous plonge rarement dans la confrontation du monde jeune et de l'univers de la parentalité. J'avais envie que l'on conjugue plutôt bien les deux mais
les scénaristes n'ont pas su donner un sens à la série. Certes, quelques moments parviennent à faire rire (notamment que Greg Grunberg, aussi crédible qu'un ananas sur la banquise annonce à son
fils qu'il est… gay).
Note : 3.5/10. En bref, malgré une idée de base intéressante qui aurait pu créer un clash entre la parentalité et la jeunesse du héros, finalement il ne se passe rien à part des blagues réchauffés et des personnages qui deviennent vite têtes à claques.