Puberty Blues // Saison 1. Episode 3. Three.
Après deux premiers épisodes prometteurs (comme je vous le disais il y a quelques jours), j'ai donc enchainé avec la suite de Puberty Blues. Et je dois avouer que je ne suis pas vraiment déçu du
voyage. Cette série rassemble pas mal de bonnes choses. Cet épisode était assez violent d'un certain point de vue. En effet, on parle beaucoup de la sexualité de Debbie et de Sue. Les deux
personnages vont s'envoyer en l'air tout au long de l'épisode. J'ai trouvé ça assez touchant finalement et dramatique. En effet, on voit pertinemment qu'elles ne sont pas heureuses et uniquement
là pour être populaire. C'est aussi un phénomène classique de la sexualité de cette époque. Cette sexualité débridée parce que c'est cool, uniquement pour cela. En tout cas, Puberty Blues raconte
assez bien cette histoire et avec une certaine finesse. Le scénario est intelligent et intelligible. On voit pertinemment que le tout est là pour nous parler de l'adolescence de façon réaliste,
tout en étant assez choquant par la même occasion.
C'est aussi l'occasion de revenir sur l'intégration de Debbie et Sue dans le gang de Greenhills. En effet, les deux jeunes filles doivent faire en sorte de s'intégrer dans le groupe mais aussi de
se prouver rapidement aux garçons si elles ne veulent pas se retrouver au bas de l'échelle sociale au lycée encore une fois. Puberty Blues impose donc une très jolie réflexion sur l'adolescence
de l'époque, celle qui était assez libre et sans prise de tête. On ne parle pas de l'avenir des personnages mais uniquement des aventures qu'ils peuvent bien vivre. Car à cette époque là,
personne ne savait vraiment ce qu'il ou elle voulait faire à part vivre les choses comme elles sont. Sans compter que l'Australie est un parfait terrain de jeu pour parler de ce phénomène. Et
puis il y a le côté surfeur de la série qui lui aussi prouve une fois de plus ce côté libre et sans attache des personnages de la série. C'est aussi là que les garçons ont un rôle à jouer. Entre
l'un qui a un père difficile avec lui parce qu'il ne pense pas que le surf soit quelque chose de bon pour lui.
Note : 6.5/10. En bref, encore un épisode de qualité sur cette chronique de l'adolescence d'une époque rêveuse.