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Les abeilles meurent, elles nous emporteront dans la tombe avec elles…

Publié le 31 août 2012 par Philippejandrok

779px-Abeille-bee-profil.JPGDepuis la seconde guerre mondiale, la guerre économique a rigoureusement explosé. Un modèle économique, psychologique et culturel a été imposé au monde par les USA, et leur mentalité Hollandaise du commerce, ils ont développé une religion implacable, celle du Dieu Argent, « money, money, money », on considère l’individu aux USA par rapport à son revenu, il existe socialement grâce à son revenu et s’il n’en n’a pas ou peu, il n’est pas digne d’appartenir à la société. C’est la société du « Moi Je » au contraire du « Nous » motivée par une fausse sensiblerie et une humanité bien pensante. Tout tourne autour de la personnalité, celle de l’autre, la sienne que l’on souhaite calquer sur celle de l’autre, le modèle idéal, le culte du corps et du moi fonctionnent de concert, on doit être beau, riche et célèbre ou au moins avoir son heure de célébrité au moins une fois dans sa vie.

Le modèle économique social est digne d’une dictature impartiale qui ne pardonne aucune erreur, ni accident, on doit coute que coute gagner de l’argent et le dépenser, être un consommateur modèle, qu’importe le moyen, et il faut s’enrichir au détriment même de la santé humaine, au détriment même de la nature. La société américaine vit en autarcie, c’est un monde dans le monde qui ne s’intéresse à d’autres nations que si et seulement si celles-ci ont quelque chose à lui apporter.

La preuve, la société américaine est en grande majorité inculte, oh mais en ayant exporté son modèle acculturel dans le monde, je vous rassure, la société Française remporte également la palme. Je me souviens que dans « la ferme des décérébrés » en France un jeune homme était dégouté d’apprendre que l’œuf sortait du cul de la poule, j’ignore d’où il envisageait sa sortie, mais en tous les cas, le pauvre garçon en était traumatisé. Le minimum de culture n’était donc pas rempli, et cela ne le gênait pas le moins du monde comme cela ne gène pas non plus les américains puisque leur système de valeur est ailleurs. En clair, plus une société est inculte, moins elle est capable de gérer l’essentiel et de se poser les bonnes questions et plus on peut la manipuler et lui faire avaler des couleuvres, cela vaut peut-être mieux au regard de ce qui nous attend.

Mais revenons à notre sujet principal indissociable de cette introduction :

Depuis quelques années déjà, les abeilles meurent mystérieusement par millions, victimes de parasites, de pesticides désormais invisibles, car introduit dans la semence fournie aux agriculteurs par l’industrie chimique, d’une part, mais elles meurent également d’épuisement, pour ceux qui ne connaissent pas l’industrie de l’abeille en Amérique, ces déclarations peuvent paraître ridicules, car le commun des mortels imagine un apiculteur avec 5 ou 6 ruches, mais pas aux Etats-Unis, ils s’agit de centaines de ruches, de milliers de ruches et de millions d’abeilles qui doivent travailler à la pollinisation des fleurs pour la survie de l’espèce humaine, mais également pour celle des grandes exploitations de Californie.

80% des amandes exportées dans le monde viennent de Californie, des champs immenses d’arbres qui ont besoin d’être pollinisés. Pour ce faire on déplace de tous les USA et même d’ailleurs, les abeilles pour les disposer dans ces champs. Les ruches s’entassent comme les containers sur les grands ports. Les apiculteurs américains ne raisonne pas leur exploitation, ils ne pensent qu’en terme de rendement, ils se fichent de la santé de leurs abeilles, ils les traitent avec des antiparasitaires, changent de reine dans les ruches tous les ans au lieu de tous les deux ans. Chaque année, un apiculteur US tue 7000 reines pour les remplacer par des nouvelles, il achète ces 7000 reines à des producteurs de reines et n’a aucun scrupule à abréger d’un an la vie des reines dont il se débarrasse sans remord. Il lui faut du rendement, et il ne peut accepter qu’une reine ne ponde pas ses 2000 larves par jour, c’est lui qui décide, la nature, on verra après.

Ainsi déplacées, les abeilles, sont désorientés, surtout si elles viennent de loin et que leur horloge biologique est alternée par le changement climatique et par la distance, donc pour certaines ruches, leur jour devient la nuit et inversement. L’apiculteur US est un homme d’affaire qui se fiche du confort de ses esclaves, ses abeilles, il veut du rendement en méprisant l’ordre naturel, c’est la seule chose qui compte, l’argent et question esclavage, les américains en connaissent un rayon.

Mais en dehors de ses préoccupations, l’apiculteur US ne réalise à aucun moment que les abeilles sont un don de Dieu, et que sans les abeilles nul ne pourrait vivre sur cette planète, et oui, ce modeste apidé nous permet de vivre et de nous développer, l’homme ne nous permet pas de vivre et de nous développer, mais l’abeille fait ce travail depuis des millions d’années, mais, si elle meurt, nous mourrons, mais l’apiculteur US s’en fiche, il veut du rendement à l’image de l’Amérique, cette nation destructrice de l’humanité à l’origine des conflits les plus importants et des maladies endémiques, car l’exploitation des abeilles provoque des maladies, génère des parasites qui n’existaient pas avant de la sorte.

La preuve, les abeilles sauvages parviennent à gérer ces parasites, mais pas les abeilles domestiques qui meurent par millions, parasitées et empoisonnées par les pesticides toujours plus performants.

Nous passons notre temps à envisager comment piller les pays riches d’une richesse que nous convoitons, nous maltraitons la nature de cette planète en nous imaginant qu’elle ne souffre pas, nous plaçons nos centres d’intérêts sur l’économie et la bourse, alors qu’autour de nous virevoltent abeilles et bourdons qui nous sauvent la vie, qui nous font vivre mais pour combien de temps encore ?

Il existe des conventions pour éviter la torture dans le monde mais aucune pour préserver les abeilles ?

Il n’est pas difficile de prétendre que l’industrie de l’abeille aux USA est un crime contre l’humanité et contre la planète et que font les Nations Unis pour dénoncer cette aberration ? Rien, car nul ne doit aller contre le pouvoir économique aux USA les seuls à ne pas signer non plus le protocole de Kyoto avec la Chine.

Je le répète, sans les abeilles, il n’y a plus de pollinisation, et donc plus de vie sur la terre. Sans les abeilles, le désert se répandra sur le monde et nul ne pourra plus rien y faire, ce sera la mort lente de la planète et de tous les êtres vivants. Les états n’ont même plus besoin de faire la guerre, ils règlent le problème par un manque cruel d’intérêt et de méconnaissance en écologie et pourtant, ce n’est pas faute de les mettre en garde, mais non, on verra plus tard, mais plus tard sera trop tard, comment faisons nous pour être ainsi gouvernés par de tels criminels ? Je me le demande au quotidien.

Croyez vous un seul instant que le président Obama se préoccupe des abeilles, et son éventuel successeur, un copié coller de GW Bush ?

Certainement pas, sinon, il interdirait l’exploitation scandaleuse, la mise en esclavage par les hommes d’une espèce qui lui offre la possibilité de survivre sur cette planète.

L’homme prétendument civilisé n’est pas digne d’occuper ce monde s’il s’acharne à détruire les espèces animales et végétales qui lui donnent la vie. Car des signaux nous indique que la destruction des abeilles est concomitante à leur exploitation forcée et outrageante.

Mais à part les apiculteurs qui lancent des cris d’alarme vers le monde les gouvernements se soucient peu de veiller au bien être de celles qui aiment le monde sans se préoccuper des couleurs de peau, des courants politiques, des guerres, et qui meurent à cause de l’appétit d’argent d’un peuple qui pollue les mentalités universelles.

Ce n’est pas un plaidoyer contre les hommes, mais contre une race d’humains destructeurs et aveugles qui ne pensent qu’en terme de rendement économique au détriment même de la planète qu’ils menacent en la mettant réellement en danger.

Nous vivons une époque formi…diable…

PS : le fait de dénoncer cette réalité et de pointer du doigt ces problèmes humains, met en danger le rédacteur, qui subit parfois des menaces, néanmoins, plus vous comuniquerez ces informations autour de vous, plus les citoyens ouvriront les yeux.


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