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[Coaching]: Le doigt qui tue...

Publié le 01 septembre 2012 par Faresb

Bienvenue  à tous les amis coachs ! On a parlé dans le premier article de la notion de la « Star » parlant du participant à une session de formation. Ceci n’est qu’une introduction à une série d’articles dans lesquels, je vais essayer de partager mon avis personnel et ma vision concernant le monde coaching.
Dans cet article, j’ai bien voulu discuté avec vous un phénomène naturel mais peut être mortel pour le formateur et le participant durant une formation.  On a parlé de verticalité et horizontalité durant les formations. Je pense que tout le monde approuve l’horizontalité de la relation coach (formateur) et participant. Ce n’est qu’une relation de partage. Bien évidement, n’oublions pas la notion du « Choix » traitée dans l’article précédent.[Coaching]: Le doigt qui tue...
Dans le coaching, cette relation d’échange entre le formateur et les participants exige un va et vient de flux d’informations, de gestes, de paroles surtout. Cet échange est la base de la communication dans les deux sens. On donne la parole aux participants pour avoir une idée, un feedback ou une intervention de leur part pour enrichir la formation. Un petit geste qui parait simple et naturel mais très essentiel dans la communication et l’offre de parole à chaque participant : Un geste du doigt « Tueur ». Cette image qui nous a conditionnés depuis notre jeune âge en observant nos parents, notre entourage et surtout nos professeurs et instituteurs durant les séances. Pour nous donner la parole, ils n’hésitent pas de nous « flinguer » inconsciemment utilisant un geste  de désignation avec l’index.[Coaching]: Le doigt qui tue...
Ce geste là durant les formations a prouvé ses faits néfastes. En désignant, un participant avec l’index  le coach se met en position d’accusateur (très vertical). Ceci dépend des cultures mais dans le cadre général, le sentiment du participant en telle situation serait probablement une frustration. Une frustration de participant durant une formation mènera automatiquement à un blocage de cette relation d’échange entre coach et participant. C’est vrai qu’on est conditionné et on donne la parole aux participants tout naturellement en les pointant avec l’index  mais ceci pourrait changer. Le coach œuvre pour  le changement positif  côté attitude et  comportement  de son participant.  Logiquement, le coach devrait  travailler sur lui-même et changer d’attitude pour pouvoir impacter les participants. Quand vous partez coacher les gens, vous y allez pour apprendre et aussi partager avec eux votre savoir faire. En quelque sorte, vous allez leur offrir un plus. Essayez d’être ouvert au niveau du gestuel et offrez la parole à vos participants avec une main offrante et pas un doigt tueur.  Je sais parfaitement que c’est difficile de le faire puisque notre inconscient revient à une image vécue et figée du doigt désignateur. Mais,  faisons un effort pour le bien de nos participants et le bon déroulement de notre formation. La frustration n’est pas toujours bien exprimée par les participants dans un tel cas mais vaut mieux avoir l’idée de la prévention dans chaque formation.Si on analyse l’image du doigt désignateur (accusateur), on pourrait l’assimiler à un pistolet. C’est pour cela qu’il ne pourrait que tuer. Tandis que l’image de la main ouverte pourrait ouvrir des horizons d’échange et de partage.  Je vous remercie d’avoir pris la peine de lire ce billet et j’espère que ce geste simple pourrait améliorer votre communication avec vos participants.[Coaching]: Le doigt qui tue...
P.S : Ceci reste un avis personnel discutable et critiquable.

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