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Critiques Séries : The Unknown. Saison 1. BILAN.

Publié le 02 septembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Unknown // Saison 1. 6 épisodes.
BILAN


Je vous parlais il n'y a pas si longtemps que ça du pilote de The Unkwown, une série d'anthologie d'horreur avec pour narrateur Dominic Monaghan (Lost), rien que ça. Produite par Sony Pictures pour son site de streaming Crackle.com, une fois achevée, le bilan n'est pas forcément des plus reluisant. Après premier épisode plutôt correct et intriguant, les autres intrigues développées durant cette première saison étaient assez moyennes. Notamment parce qu'elles m'ont rappelées la assez moyenne La 13ème Dimension (une série du même genre produite par UPN il y a quelques années de cela). Du coup, en six épisodes, The Unkwown tente de balayer plusieurs genres horrifiques plus ou moins intéressants. Après la "house invasion" dans le premier épisode avec Brian Krause, nous avons eu droit à la prison dans le second épisode "Life Sentence". A vrai dire, je m'attendais à quelque chose de différent. L'univers carcéral dans les séries d'horreurs ce n'est pas vraiment mon dada. Je trouve cela souvent mal organisé et pas passionnant.
Surtout parce que l'univers carcéral n'est jamais assez bien reproduit. Du coup, on ne s'imprègne pas du tout du sujet et de ce que The Unkwown tente de nous raconter ici en l'occurrence. La trame du démon était plutôt ratée. Malheureusement. Je n'attendais pas non plus quelque chose de grandiose, mais quand on commence à parler de démon, c'est souvent là qu'une série pour valser dans le côté obscur de la force (comme pour reprendre l'expression de la célèbre saga intergalactique). Du coup, je n'ai pas été emporté par le second épisode. Et a vrai dire, j'ai presque voulu abandonné la série. Mais le troisième, "Prime Cut", nous plongeait dans le milieu culinaire. Un chef va découvrir que son sang rend les plats absolument divins. L'horreur dans le monde de la cuisine est rarement traité et pourtant, le cannibalisme a toujours été un genre à part entière dans ce monde là. Même si Détour Mortel peut faire office d'utilisation de ce spectre de l'horreur, The Unkwown était bien plus inspirée.

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Petit à petit on plonge notre héros dans la folie, voulant toujours plus et surtout séduire un critique féroce avec lui depuis bien longtemps. L'ouverture de l'épisode laissait vraiment espérer autre chose quand ce fameux critique vient à la porte de notre narrateur. Mais finalement, on comprend très rapidement ce qui se trame derrière toute cette histoire. J'ai beaucoup aimé et trouvé l'épisode assez bien organisé. En vingt minutes, c'est assez difficile de développer quelque chose (quand par exemple une série comme Masters of Horror avait droit à des épisodes de 50 minutes voire 1 heure). S'en suit "Spare the Child", qui nous ramène à un tsunami. Une jeune fille est sauvée de la mort par un homme étrange, et l'homme témoin va devoir payer pour faire en sorte que cette jeune fille vive pleinement sa vie. The Unkwown tente donc le parallèle de la cupidité et du cauchemar. J'ai trouvé l'épisode assez ennuyeux malgré un début prometteur et curieux.
Par la suite nous avons eu droit à l'épisode de la possession avec "Relapse". Malheureusement, tout l'épisode est d'un ennui profond. Il faut attendre les cinq dernières minutes pour espérer voir quelque chose d'un tantinet intéressant. C'est dommage parce que je suis sûr qu'il y avait quelque chose à faire avec cette idée de base. Sauf que la boucherie ne débute qu'à la fin de l'épisode, le seul moment où l'on a vraiment envie d'en savoir (et d'en voir) plus. Enfin, la saison s'achève sur son meilleur épisode, "Privacy Settings" qui raconte l'histoire d'un hacker qui a poussé une femme au suicide. Taryn Mannings incarne cette jeune femme avec beaucoup de simplicité et surtout de réalisme. Je me suis bien attaché au personnage et à ce qu'elle subit de jours en jours. L'épisode ne dure pas très longtemps mais on a l'impression qu'il est dense et pas bâclé comme la plupart des précédents. C'était donc bien plus intéressant.
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L'épisode se permet aussi de faire appel à Frances Fisher pour une petite apparition. Autant dire que The Unkwown a vraiment réussie à attirer des noms. La trame de la saison, il n'y en avait pas vraiment. Il fallait attendre cette fameuse idée du hacker espion qui survient quelques épisodes avant le season finale pour avoir une idée. J'espère que si seconde saison il y a, ce hacker sera de retour pour nous raconter une histoire différente. Au final, voilà une première saison assez bâclée et maladroite. Il y a tellement de potentiel dans le genre horrifique que je me demande pourquoi The Unkwown se laisse embarquer dans les facilités et surtout ce que l'on a déjà pu voir ailleurs. L'inspiration vient rapidement à manquer et on le sent. Même si les bons épisodes de cette première saison sont sympathiques à suivre, finalement on se rend compte qu'ils n'ont rien de bien novateur (sauf peut être pour l'épisode 3 "Prime Cut).
Note : 2/10, 6/10, 3.5/10, 2/10 et 6/10. En bref, de bonnes idées et de très mauvaises.


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