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Martin, l’âne et les deux villas

Publié le 01 juillet 2012 par Patrickmottard @patrickmottard

Martin, l’âne et les deux villas
Ce samedi après-midi fut culturel et se déroula en deux actes :
1er acte : exposition des travaux d’élèves de l’Ecole municipale d’Arts plastiques, Villa Thiole.
Martin, l’âne et les deux villasC’est toujours un plaisir de faire cette visite de fin d’année en compagnie de Martin Caminiti, le sympathique directeur de l’établissement que j’ai eu l’honneur de marier dans une vie antérieure. Tout en admirant peintures, sculptures et photographies des élèves, c’est en général l’occasion de faire le bilan de l’année et de constater une fois de plus que l’école pourrait accueillir le double d’élèves si elle en avait les moyens. Personnellement, les deux fois où, tête de liste, j’ai eu une responsabilité dans l’élaboration d’un programme culturel municipal, j’ai proposé de doubler le budget de ce type d’établissement. J’ai en effet la conviction que développer les pratiques amateurs est un des moyens qui permettent d’élargir les publics de la culture.
2e acte : performances Ben/Fluxus, Villa Arson
Autour d’un ring, il s’agissait pour l’ineffable Ben en bermuda rouge et ses acolytes de se livrer à quelques performances dans le cadre de l’exposition des diplômes 2012 de l’école de la Villa Arson.
C’est ainsi que nous avons eu le plaisir d’assister à un remake de la célèbre « fumisterie » de Roland Dorgeles qui, en 1910, avec ses potes du cabaret montmartrois Le lapin agile, avait présenté au Salon de peinture des Indépendants un tableau intitulé « Coucher de soleil sur l’Adriatique » peint en fait par… un âne avec sa queue ! Il s’agissait bien sûr de brocarder l’abstraction défendue à Montmartre par la « bande à Picasso ».
Martin, l’âne et les deux villasEh bien, cette après-midi, c’est l’âne Feri qui s’y est collé. Avec un enthousiasme mesuré, il est vrai. Au point que le public a eu peur que Feri botte en touche (et oui Bernard, il n’y a pas que toi !). Mais au final, il nous a quand même barbouillé quelques traces de peinture jaune ressuscitant ainsi la prouesse de Lolo, l’âne de Dorgeles.
Reste à titrer l’œuvre. Moi, je proposerais « Ane-onyme »… Mais c’est à Bernard de voir !

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