Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s’émanciper, car le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix.
Sauf…
Sauf que pour faire un choix “absolu” (au sens de l’arrachement), il faut avoir été “formé”, avoir compris, avoir exploré les voies. Et cela est parfaitement irréel : si l’on se pose un tant soit peu, le choix de vie est toujours par défaut, comme on se lance en vélo, et comprend de fait et au préalable tout un tas de déterminismes historiques, familiaux, etc… sans compter celui de l’Éducation Nationale elle-même ! Il est donc faux et vain de croire que l’on échappe à “tous les déterminismes”, comme si l’histoire de l’homme pouvait être dans la réalité l’affaire d’un solipsisme volontaire qui choisit sa voie, ses valeurs, son chemin.
Cette volonté d’échapper à “tous les déterminismes”, n’est-il pas en fait le langage du serpent au Jardin d’Eden, celui du refus de la dépendance de Dieu, celui de l’orgueil démesuré du premier pécheur, celui, finalement, des frères maçons de Mr Peillon ? Car l’appel du ministre ressemble fort à la table rase des totalitarismes passés et présents, qui veulent un homme nouveau, non pas baigné dans l’amour de Dieu, mais dans des volontés gouvernementales aléatoires et inhumaines.
En ce qui nous concerne, nous avons choisi le “déterminisme” de la charité de Dieu, celui de la dépendance à Son Amour, qui nous comble totalement, et que nous voulons faire goûter cette dépendance à son Amour infiniment fidèle à nos enfants, notre prochain, nos ennemis, et qui que ce soit !
Que ce choix, celui de Thérèse de Lisieux, au XXIème siècle remué de la crise de l’orgueil, doit être prophétique !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble