Lancement par Guy Kawasaki de « What the Plus! Google+ pour nous tous »

Publié le 03 septembre 2012 par Diateino

Guy Kawasaki vient de lancer  son ebook à Austin SXSW : What the Plus! Google+ for the rest of us, dans lequel il explique pourquoi il croit au développement accéléré de Google+ et donne toutes les clefs pour bien utiliser ce média, avec exemples et captures d’écran à l’appui, de l’inscription à la maîtrise complète de G+.

Pour tous ceux qui ne croient pas au développement de Google+,  voici un court extrait de ce qu’écrit Guy Kawasaki dans son livre :

« Comme aimait à dire ma mère : « parfois, il faut le voir pour le croire », alors voici pourquoi je crois en Google+ avant d’avoir vu 800 millions de personnes (ce fameux chiffre dont Facebook nous rebat les oreilles) s’y inscrire.

Google a un passé qui inspire confiance. Google a inventé le fil à couper le beurre à une époque où les gens croyaient être heureux avec un simple couteau. Par exemple, Yahoo!, Inktomi et Alta Vista étaient des moteurs de recherche adéquats, et Hotmail suffisait à satisfaire nos besoins en courrier électronique.

Google ne plaisante pas avec cette plateforme. Selon mes sources, Google+ est une des priorités majeures de Google. Ce n’est pas une expérience, ce n’est pas un projet noyé dans un département qui s’occupe d’autre chose. Le responsable de Google+, Vic Gundotra, ne rend de comptes qu’au PDG de Google en personne, Larry Page. Google+ est au cœur de la vision d’ensemble de Google tout entier : un échec de Google+ serait une source d’embarras monstre pour l’entreprise.

Google possède des ressources financières et de talent infinies. Cela n’est pas automatiquement synonyme d’infaillibilité, comme Webvan (1,2 milliards de dollars investis pour permettre aux consommateurs d’acheter des asperges en ligne), Lehman Brothers ou Enron l’ont démontré. Mais ce n’est pas non plus automatiquement synonyme de faillibilité. Google s’est lancé à l’assaut de deux géants du Web sur leur propre terrain : l’argent et le talent sont des atouts cruciaux dans cette bataille.

Google est maître du fleuve. Dans la mythologie gréco-romaine, l’un des travaux d’Hercule consistait à nettoyer les écuries d’Augias en un jour. Le héros vint à bout de cette tâche (que nous qualifierons aujourd’hui d’herculéenne) en détournant le cours de deux fleuves, l’Alphée et le Pénée, pour qu’ils passent par les écuries. Google est maître de l’un des principaux fleuves de la Toile (la recherche) et peut détourner à sa guise le cours des internautes pour qu’il passe par Google+. Par exemple, le jour où Google ajouta une flèche à sa page d’accueil pour montrer le bouton qui permettait de créer un compte Google+, des centaines de milliers de personnes se sont inscrits.

Google est maître du champ de bataille. Google n’a pas besoin d’employer tout son poids pour faire peser la balance de son côté, parce qu’il est maître absolu des lois de la physique. Par exemple, Google a intégré Google+ aux résultats du moteur de recherche, et les mobiles et tablettes Samsung sont vendus avec l’application Google+ préinstallée. Google a racheté la partie téléphonie de Motorola, ce qui peut laisser supposer bientôt une stratégie similaire avec les mobiles et tablettes Motorola. Les titulaires d’un compte Gmail bénéficient automatiquement d’un compte Google+. À l’avenir, Chrome, le navigateur de Google (qui a récemment dépassé Firefox en téléchargements), incorporera également Google+.

Tous ces facteurs réunis font que Google+ bénéficie de toute la (considérable) puissance de Google, de la même manière, disons, qu’Apple bénéficiait d’avoir Steve Jobs à sa tête. (Cette affirmation est un compliment à la fois pour Google et pour Steve.) »