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Critiques Séries : Elementary. Saison 1. Pilot.

Publié le 03 septembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Elementary // Saison 1. Episode 1. Pilot.


En voilà un pilote qui était attendu au tournant. Pour plusieurs raisons. D'un côté par les fans du Sherlock de Steven Moffat qui renient tellement bien Elementary. Mais d'un autre côté parce que c'était tout de même risqué que d'adapter Sherlock Holmes à la sauce américaine. Le résultat final est assez… mitigé. En effet, j'étais plutôt content à l'idée de découvrir cette toute nouvelle série. Elle regroupe pas mal de choses que j'apprécie dans l'univers des séries. Tout d'abord l'univers policier. Elementary nous offre un univers assez classique mais qui trouve un certain intérêt dans sa mise en scène. On sent que le réalisateur de l'épisode veut donner un coup de fouet aux séries policières tout en conservant ce côté très réaliste de la ville de New York. Il faut profiter des décors et c'est ce qu'ils font sans aucun problème. De plus, le scénario de Robert Doherty est agrémenté de quelques bonnes idées et son expérience de scénariste de Médium n'est certainement pas anodine. On sent la patte de l'artiste.
Renvoyé de Londres en raison de son addiction à l'alcool, Sherlock s'installe à Manhattan où son richissime paternel l'oblige à cohabiter avec son pire cauchemar : une personne sobre chargée de veiller sur lui. Ancienne chirurgienne promise à un bel avenir, Joan Watson a perdu un patient et sa licence trois ans plus tôt. Ce nouvel emploi est pour elle une nouvelle façon d'aider les autres, et surtout une pénitence qu'elle s'impose. Quand Sherlock devient consultant pour la police new-yorkaise, Watson n'a d'autre choix que suivre son irascible "client" lors de ses investigations. Très vite, ils réalisent l'un et l'autre les avantages que peut leur apporter un tel partenariat.
vlcsnap-2012-09-03-18h34m47s11.pngLe gros de ce premier épisode était justement de nous présenter Sherlock Holmes. Un personnage ambigu, qui est toujours déconnecté de la réalité. Je ne vais pas faire de comparaisons avec la version anglaise (ce serait assez déloyal et surtout une très mauvaise blague), mais Elementary manque de cran. Cela vient à mon avis de l'interprétation de Jonny Lee Miller (Dexter, Eli Stone). Il n'est pas mauvais, mais pas assez charismatique. On sent qu'il manque un truc. Même si son premier face à face avec Watson au début de l'épisode parvient à laisser le doute sur la bonne idée d'avoir engager cet acteur, petit à petit on se rend compte qu'il ne fait pas le poids. Car la très grande surprise d'Elementary c'est évidemment Lucy Liu. Après avoir fait ses armes dans la saison 4 de SouthLAnd on la retrouve encore une fois dans un rôle un peu bad-ass qui devrait servir de catalyseur à Sherlock. Watson en femme c'est plutôt bonne (et encore une fois, l'adoration de Robert Doherty le créateur pour les séries mettant en scène des femmes se ressent encore ici - Ringer, Medium, Tru Calling, Dark Angel -).
Du coup, Watson est le personnage le plus intéressant de ce premier épisode contre toute attente. Un vrai bon élément en tout cas qui me donnerait presque envie de poursuivre l'aventure. Pour ce qui est de la première affaire de la série, on reste dans le grand classique du genre mais le but est vraiment de trouver un ton. Alors c'est du policier, qui mélange ce que l'on connait et une mise en scène plus inspirée. Mais on ne peut s'empêcher de s'ennuyer passer le premier quart d'heure de l'épisode. Elementary devient alors beaucoup trop bavarde, croisant à la fois la personnalité de ses personnages et celle du tueur. C'est dommage car on sent que c'est ici que cela coince. C'est là que les décors New Yorkais sont là pour tenter de sauver en partie la série. Je dois avouer que j'adore tellement cette ville que je ne suis pas objectif mais elle est filmée sans artifice ce qui est à mon sens l'une des meilleures idées que les metteurs en scène de la série pouvait avoir (il fallait aussi qu'elle puisse être couplée avec la très sombre et sobre Person of Interest).
Note : 4.5/10. En bref, un policier classique avec une certaine envergure (mise en scène, personnage secondaire de Watson) mais qui manque de charisme en la personne de son héros. Dommage. Le potentiel est pourtant là...

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