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Théâtre : en septembre, à Paris, un huis clos policier d’ANDRE LE GALL

Par Ananda

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Œil du Prince vous présente : 

« Un homme dans sa tombe »

Avec Christian Deudon et Natacha Lumet

Un huit clos policier d’ANDRE LE GALL (www.andrelegall-auteur.com)

Mise en scène par Christian Deudon et Nadine Lefebure, assistés de Renaud Loizeau

Avec les voix d’André Le Gall, Dominique Leverd, Claude Douaud et Amandine Humbert

Au théâtre de l’Ile Saint Louis Paul Rey

11.12.13.14.18.19.20.25.26 et 27 septembre à 21h 

Locations au 01.46.33.48.65(www.theatre-ilesaintlouis.com)

Cependant que des formes non identifiées font leur apparition dans le ciel, Estelle Hardy, élève commissaire divisionnaire à l'Ecole de police, se présente au domicile de Pascal Quorso, professeur d'université, dans le but d'élucider une affaire criminelle restée sans solution, mais pour laquelle il y a prescription. Il ne s'agit pas pour elle de reprendre une enquête judiciaire close par un non-lieu, mais de se livrer à un exercice scolaire poursuivi en équipe qui doit permettre de découvrir l'assassin d'une tireuse à l'arc, connue sous le seul pseudonyme d' Artémis, trouvée morte en forêt douze ans plus tôt, une flèche en plein cœur. L' élève commissaire donne l'assurance à son interlocuteur que son travail pédagogique ne peut avoir pour lui aucune suite, même s'il s'avère que le coupable c'est lui. Persuadée de se trouver en présence du meurtrier d'Artémis, Estelle Hardy se livre à un véritable assaut à l'encontre de Pascal Quorso, habitué des séances de tir à l'arc auxquelles participait Artémis en compagnie d’une demi-douzaine d’autres tireurs.

       Si, tout d'abord, l'action prend la forme d'un combat, le dialogue évolue au fur et à mesure qu'Estelle Hardy en vient à s'interroger sur la culpabilité de Pascal Quorso, pour se transformer en un échange intemporel entre deux êtres humains réunis en un point du cosmos, et qui cherchent à comprendre. L'interrogatoire est fréquemment interrompu par les informations que diffusent les radios, à travers lesquelles se dévoile l'état du monde. Il se révèle que les formes célestes indéterminées sont les images de l'histoire humaine telles que la lumière les emporte à travers l'espace, et qui, captées par un mystérieux miroir, font retour vers la terre. Ces bandes d'actualités, aux proportions gigantesques, sont le film de la folie humaine à travers les âges. Le sentiment de culpabilité qu’elles induisent dans la population planétaire provoque un véritable séisme psychique dont les manifestations déferlent des radios qu’écoutent les deux personnages aux prises sur la scène. Le spectateur, tout en assistant au combat singulier des deux protagonistes, est enveloppé, happé par les voix préenregistrées qui jaillissent de tous les points du théâtre jusqu'à un dénouement où culmine la tension dramatique, et qui s'accomplit en une ultime image, véritable catharsis qui emplit tout le cosmos.


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