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Le pouvoir de l' imaginaire (186) : critique du big bang -suite

Publié le 05 septembre 2012 par 000111aaa

J’essaie d’en terminer aujourd’hui (ou en tous cas d’avancer un peu)  dans ma critique de la nouvelle hypothèse de déclanchement d’un BIGBANG = UN GRAND COUP DE FROID !  , formulée par   l’équipe universitaire australienne (JAMES QUACH et collègues de  MELBOURNE)   que je vous ai présentée dans « LE POUVOIR DE L’IMAGINAIRE n°185 ……….

Reference :

James Quach, Chun-Hsu Su, Andrew Martin, Andrew Greentree. Domain structures in quantum graphity. Physical Review D, 2012; 86 (4) DOI: 10.1103/PhysRevD.86.044001

Je préviens mes lecteurs sur le caractère abstrait de ce qui va suivre

1/LA SYMETRIE D’ EVENEMENT (  L’UN DES PROBLEMES RELATIVITE GENERALE/MECANIQUE QUANTIQUE)

QUACH  ( pour ne pas se sentir trop hérétique dans ses propositions ! ) prétend qu’elles découlent déjà un peu en fait  de la  méthode des graphes de LEE SMOLIN  et ses collègues du PERIMETER INSTITUTE ….ALORS EXPLIQUONS NOUS  LA DESSUS UNE FOIS DE PLUS ( voir mes archives de 2008) !

La symétrie d’événement est un terme qui se réfère à des principes d'invariance qui ont été utilisés dans certains des approches discrètes  dans la théorie dite «  gravité quantique, » pour laquelle l'invariance de difféomorphisme de la relativité générale peut être étendue à une covariance pour toute permutation des événements de l’espace-temps ….Plus simplement ,pour mes lecteurs non-matheux je rappelle que la relativité générale , est un modèle théorique basé sur un principe de symétrie géométrique dont la dynamique peut être dérivée avec élégance. Cette symétrie est appelée covariance générale ou invariance par difféomorphisme. Elle dit que les équations dynamiques du champ gravitationnel et toute question doit rester inchangée en forme par une transformation «  en douceur » des coordonnées espace-temps. Le principe de covariance générale travaille   en résumé sur l'hypothèse que l'espace-temps est lisse et continue.

En mécanique quantique et plus particulièrement en théorie quantique des champs, les champs continus sont remplacés par une structure plus complexe qui  présente la double nature ondulatoire des particules comme si elles pouvaient être à la fois discrètes et continues en fonction de la façon dont vous les mesurez ….Voilà qui devient bien ambigu , dirait  PIERRE !

QUACH   semble donc savoir que  diverses approches de la gravité quantique ( et aussi  en théorie des cordes) suggèrent que l'espace-temps doit également présenter une double nature continue et discrète, mais  comme nous ne possédons pas le pouvoir de sonder l'espace-temps à des énergies suffisantes, il est impossible jusqu’à présent de mesurer ses propriétés directement et pouvoir déterminer exactement comment un tel espace-temps devenu quantifié devrait fonctionner…… En cas d'un espace-temps discret traité alors comme un ensemble désordonné d’événements, il semblerait donc naturel d'étendre la symétrie de la covariance générale à une symétrie à événements discrets dans lequel toute fonction qui associe l'ensemble des événements remplace les fonctions lisses utilisés en relativité générale. Cette fonction ,également appelée permutation, ferait en sorte que le principe de l'état de symétrie d'événements permettrait que les équations qui régissent les lois de la physique doivent  rester encore inchangées lorsqu'il est transformé pour toute permutation des événements  de l’espace-temps ….. Dans mes exposés sur les travaux de Lee Smolin je vous avais expliqué que dans le modèle de « graphiquisation quantique », les points de l'espace-temps étaient représentés par les nœuds d'un graphe reliés par des liens qui pouvaient être activés ou désactivés ( chaque polyèdre élémentaire de gravité quantique «  vivait » ou non sa vie  et le temps s’y écoulait ou ne s’écoulait pas !!!!)…..  Dans la théorie la plus avancée des cordes c’est encore plus la bouteille à l’encre !La difficulté de parvenir à une formulation de fond véritablement indépendante est démontrée par un problème connu dans la littérature sous le nom de Puzzle de Witten. Et Ed Witten a posé la question au summum de sa difficulté : «Que peut faire le groupe de symétrie complète de la théorie des cordes s’il doit inclure l’invariance de difféomorphisme sur un espace-temps avec changement de topologie? ». J’appelle cela un constat d’échec dissimulé !

Qu’à cela ne tienne ! pense notre auteur (  J .QUACH) ! A haute température le graphique dont j’ai fait allusion  ci-dessus   se trouve en phase I  ( supposée « amorphe » ) où chacun des points choisis   seraient connectés à l'autre au hasard et ou aucune notion de l'espace-temps tel que nous le connaissons   ne se dégagerait . Quand la température baisserait  , comme le graphique se refroidit lui aussi , il est supposé subir une transition de phase et passer à une phase II où les formes d’ espace –temps apparaissent . Il ressemblera alors à une variété d’espace-temps placé sur de grandes échelles avec seulement les  plus proches voisins points étant reliés dans le graphique.  J’appelle cela en réalité une « condensation de l’espace-temps «   et bien entendu je critique l’énorme impropriété du terme « amorphe »  QUI N’A PLUS AUCUN RAPPORT AVEC  LES TERMES APPROPRIES DE LA PHYSIQUE DES ETATS DE LA MATIERE !.

Mais je n’en ai pas fini !

A SUIVRE


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