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Les langues de travail d’un interprète – A B ou C

Publié le 06 septembre 2012 par Tradonline

Comprendre la classification des langues des interprètes 

Peut-être avez-vous déjà vu ces lettres figurer sur le site internet d’un interprète, et vous êtes-vous demandés à quoi correspondait A, B ou C ?

Il s’agit des combinaisons linguistiques traitées par cet interprète : 

  • Langue A = langue maternelle
  • Langue B = deuxième langue dite active
  • Langue C = langue dite passive

La maîtrise de la langue maternelle (langue A) doit être aussi intime que possible (nuances, richesse du vocabulaire, références culturelles, …) et doit correspondre à un niveau que l’on pourrait qualifier de « lettré ». 

La langue B est qualifiée de « langue active ». L’interprète maîtrise parfaitement cette langue, ce qui lui permet d’interpréter vers cette langue, à partir de sa langue maternelle. A vers B donc.

La langue C, dite passive, est la troisième langue de travail de l’interprète. Il ou elle peut interpréter à partir de cette langue vers sa langue maternelle. Donc de C vers A. 

Vous voilà maintenant plus outillés face aux annotations suivantes : B>A ; A>B ; C>A ; C>B, etc…

Attention tout de même, il est préférable de ne pas opter pour un interprète devant travailler dans la combinaison C>B, mieux vaut toujours privilégier un professionnel qui travaille vers et à partir de sa langue maternelle. 


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