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Lettre pas fermée à Hollande, Ayrault, Bockel et tous les nuléaires o’philes !

Par Yfig

Fessenheim : l'une des centrales les plus sûres, martèle Bockel .


Est-ce que l'homme est né avec des centrales nucléaires ?


A-t-il toujours vécu avec la surconsommation ?


Êtes-vous en mesure de démontrer que notre niveau de vie nous rend plus heureux ?


Vous déplacez-vous en hélicoptère, en avion personnel, avez-vous un bateau dans chaque port ?
Désolé, mais les petites gens ne voient absolument pas les choses comme vous. Le prix de l’essence les limite dans leurs déplacements et ils peuvent à peine réaliser le nécessaire.


Certes, pour faire vivre un Tapie il faut la consommation d'une ville de 10000 personnes au moins et pour un Sarko ou un Ayrault il faut faire chauffer la marmite ..... quelques privilégiés n’hésitent pas pour leur plaisir à consommer des quantités astronomiques d’énergie ! Ils s’en foutent que les prix s’enflamment, ils répercutent les coûts sur les pauvres gens …. Ainsi ce sont toujours les mêmes qui trinquent pour ceux qui s’enivrent !


Tous vos arguments ne sont qu’arguties !
Parce que vous vous comportez en défenseur d'un mode de vie qui mène droit à la destruction de la planète et que l'énergie atomique est le cancer qui nous tuera tôt ou tard puisque personne ne maîtrise cette technologie et que les déclarations péremptoires des ingénieurs atomistes ne sont contrôlées que par eux-mêmes.

Qu’allons-nous laisser en héritage à nos descendants ? La mort ?


A qui profite le crime ? Nous payons déjà le prix fort pour entretenir la machine infernale et les coûts délirants sont directement liés aux frais engendrés par l'entretien de centrales obsolètes et dangereuses et les coût abyssaux du retraitement des déchets radioactifs !

Il suffit de lire nos factures EDF pour le constater.


Je suis prêt à me passer définitivement d'électricité si cela peut sauver les vies de nos descendants. Etes-vous prêt à en faire autant ?


Apocalypse centrale nucléaire
Intro musicale
Les hommes ayant désintégré
Le verbe il ne reste plus rien
Pas une chimère ni un chien
La terre s’éteint déshéritée
Le ciel saturé d’uranium
De radium et de plutonium
S’obscurcit opaque infernal
Irisé de tons suie létale
La centrale nucléaire vomit
Ses poisons meurtriers maudits
Toute vie est désintégrée
Brûlée irradiée dépecée
A terre s’entassent pêle-mêle
Les âmes laides les âmes belles
Les âmes jeunes les âmes vieilles
Celle du poète celles des abeilles
Pont
refrain
Ces âmes amères sans sépulture
Peignent leur nature sur les murs
Exécutant une arabesque
Tantôt atroce tantôt grotesque
Chorus
Voyez ramper sans dignité
Ces âmes abjectes de députés
Qui ont voté le doigt en l’air
L’avènement du nucléaire
Ils cherchent en vain à échapper
A l’opprobre de l’humanité
Des milliards d’hommes qu’ils ont tués
Pour assouvir leur vanité
Mais ils ne peuvent éviter
Les coups violents bien mérités
Les injures grises ni les crachats
L’ire froide de la foule qui bat
Pont
refrain
Ces âmes perdues sans sépulture
Griffent leurs cris sourds sur les murs
Gigotent abracadabrantesques (masques carnavalesques)
Tantôt féroces tantôts clownesques
Chorus
Rouges de sang les âmes tristes
Des enfants errent innocents
Questionnent les âmes des présidents
Sur leurs motifs si égoïstes
Les mamans pleurent en silence
Sur ces décombres de violence
Les vies gâchées de leurs bambins
Ces petits corps de chérubins
L’âme festive du poète
Donne un dernier feu d’artifice
Ornant les ruines de la bâtisse
De fastueux scintillements de fête
Pont
refrain
Ces âmes amères sans sépulture
Gravent leur effroi sur les murs
Faisant ainsi une arabesque
Tantôt atroce tantôt gaguesque
Chorus
L’âme jaunie d’un chef d’orchestre
Ecrit hagard de sa baguette
Une partition sans queue ni tête
Qui s’évanouit par la fenêtre
Bleus effarés des musiciens
S’accordent sur le ‘la’ du rien
Aucun son ne sort de leurs mains
Désormais les accords sont vains
Les âmes lasses des spectateurs
Tirent une dernière révérence
Applaudissant tous en silence
L’exploit futile de ces acteurs
Pont
refrain
Ces âmes rongées sans sépulture
Gravent leur frayeur sur les murs
Faisant de grandes arabesques
Tantôt atroce tantôt burlesques
Chorus
Rien désormais n’a d’importance
La mort remet tout à zéro
A l’heure de la dernière danse
Chiens et princes sont alter ego
Les âmes glissent sur le vent
Voici venu la fin des temps
Les âmes légères comme des plumes
S’évanouissent dans la brume
Les autres lourdes et visqueuses
S’enfoncent flasques très nébuleuses
Vers les entrailles de la terre
Juste où l’on situe les enfers



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