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Finlande-France : Deschamps du cygne

Publié le 07 septembre 2012 par Levestiaire @levestiaire_net

Peut-on regretter d’avoir quitté l’OM sur un coup de tête ?

Finlande-France : Deschamps du cygne

Nous sommes le 29 avril 1989. Le football français porte beau : moins de cinq ans après le titre européen, Michel Platini est toujours là. Seules ombres au tableau : il porte un costume et doit choisir entre Sylvestre et Laurey. Il choisit donc Sonor. C’est à la 76e minute que l’impensable se produit : il lance dans le grand bain celui qui réussira là où il a échoué lamentablement en 82 et 86. Didier Deschamps n’a que 20 ans, la Yougoslavie de Bazdarevic ramène donc du Parc un mauvais 0-0.

Platini ne méritait sans doute pas ça, Deschamps pas tellement plus. Ca ne l’empêche pas de venir en conférence de presse exposer les raisons de son choix : prendre la tête de l’équipe de France. « Vous voulez savoir la charnière qui jouera ? De toute façon vous le saurez. Yanga Mbiwa et Sakho. » L’habitude journalistique commande de nettoyer les dyslexies, sinon il aurait titularisé Yambiwa. Mais Platini lui-même n’eut-il pas été tenté d’écorcher la moustache de Xuereb en son temps ? Mais voilà, on y revient : il n’avait pas tellement le choix et au final, ça ne changeait pas grand-chose.

A tout Sonor, tout honneur

Bien sûr, Bats était encore là, Blanc jouait ailier droit, Perez jouait comme il pouvait et Boli s’affirmait comme un joueur qui pourrait un jour s’affirmer mais plutôt en club. Le Mondiale 1990 était une belle idée, tout comme battre la RFA 2-1. Il fallait bien que quelqu’un de dispo en février pour les préparer à gagner le Mondiale 1990. « Terminons premiers pour ne pas dépendre des autres. Ca commence par un gros match demain. » Pourquoi parler de la Finlande dans ce cas ? « Eremenko est très influent. » Comme Srecko Katanec à l’époque mais au prix d’un grand match, la France l’avait muselé. En 2000 en revanche, Deschamps ne regardait plus les vidéos des adversaires. « Je suis là pour accompagner les joueurs, leur donner de la confiance et les amener le plus haut possible. J’aimerais avoir une équipe qui maîtrise le plus possible. Je sais qu’on est très attendus. » Si le public pouvait ne pas regarder le match, ça l’arrangerait.


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