Le mont Fuji au Japon subit une hausse de pression dans sa chambre magmatique. Les prémisses d’une éruption à venir ? Pas si sûr…

Cette augmentation anormale de la pression serait due à de nouveaux mouvements tectoniques sous le mont Fuji, eux-mêmes imputables au tristement célèbre tremblement de terre survenu le 11 mars 2011 au Japon.
Si le mont Fuji a les pieds sous pression, le géant endormi ne donne pas de signe alarmant comme le souligne l’agence de presse Kyodo News. La quantité de magma semble insuffisante et d’autres éléments déclencheurs sont aux abonnés absents pour envisager une éruption.
Ouf. Car les conséquences pourrait s’avérer catastrophiques. En 2004, une étude du gouvernement nippon avait estimé que les dégâts provoqués par une éruption du mont Fuji s’élèveraient à 25 milliards d’euros. Une nouvelle évaluation est actuellement menée par les autorités japonaises, preuve que le risque est bien là.
Comme le rappelle FuturaSciences, sa dernière éruption, en décembre 1707, aurait été la conséquence d’une augmentation similaire des contraintes tectoniques sur sa chambre, 49 jours après un séisme majeur.
Le mont Fuji, point culminant du Japon du haut de ses 3 776 mètres, est le centre de toutes les attentions. Bardé de sismomètres et autres capteurs GPS, la montagne endormie est surveillée 24h/24.
S.L.
è