Magazine Séries

Critiques Séries : World Without End. Mini-series. Part 1.

Publié le 07 septembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2012-09-07-18h47m00s49.png

World Without End (Un Monde sans Fin) // Mini-series. Part 1.


Prequel des Piliers de la Terre (Pillars of the Earth), World Without End (ou Un Monde sans Fin dans sa traduction francophone prochainement sur France 3) débutait très récemment sur Showcase (la chaine canadienne à qui l'on doit déjà la série originale). Une mini série qui débute à pas de velours. En effet, ce premier épisode n'appuie pas vraiment sur le champignon et tente avec beaucoup de mal à intéresser le téléspectateur. Malgré quelques bonnes idées et surtout quelques bons membres au casting, je n'ai pas été subjugué par ce prequel. Pour replacer le visionnage, je n'ai vu que le premier épisode des Piliers de la Terre que j'avais trouvé très moche et assez ennuyeux. Je ne me suis donc pas vraiment précipité sur World Without End même si je dois avouer que les drames historiques se déroulant à ce genre d'époque c'est très souvent mon dada (The Tudors en est l'un des exemples, The Borgias plus récemment). Ce premier épisode n'était pas réellement là pour donner envie de voir la suite (et peut être aussi que World Without End a voulu jouer au jeu de la mini série confidentielle qui ne sera destinée qu'aux gens qui ont vus et aimés les Piliers de la Terre.
Les destins de quatre hommes et femmes dans l'Angleterre du 14ème siècle, en proie aux bouleversements de la guerre de cent ans et de la peste noire.
Caris, une jeune visionnaire qui tente de dépasser la souffrance et l’oppression pour sortir les siens des temps obscurs. L'Angleterre est au bord d’une guerre dévastatrice avec la France qui durera plus de cent ans, alors qu'un terrible fléau anéantit le tiers de la population européenne. Avec l’aide de son bien-aimé Merthin, Caris se trouve des alliés pour résister à la Couronne et à l’Eglise. Ensemble, ils déterrent un dangereux secret et doivent se battre pour sauver Kingsbridge, leur ville, de la ruine qui l’attend…

vlcsnap-2012-09-07-19h22m01s73.png
Il s'agit tout de même d'une coproduction internationale de grande envergure, et je dois avouer que j'étais sur les fesses quand j'ai vu qu'ils n'ont pas fait beaucoup d'efforts pour rendre à cette mini série la beauté que n'avait pas eu la série précédente. Ce qui m'embête finalement c'est de voir que Ken Follett, qui était consultant sur cette mini série (il est l'auteur du roman dont la série est adaptée), n'a pas vraiment donné de coup de pouce au scénario. Les dialogues sont parfois même assez poussifs et pas toujours aussi lyriques que l'on voudrait qu'ils soient. Dans ce genre de séries on veut de l'épique dans les dialogues, des belles choses qui rutilent dans la bouche des acteurs. C'est un des attraits de ce genre de séries. C'est là que Caris (incarnée par Charlotte Riley - Un Mariage de Rêve -) sort du lot. L'actrice sauve un peu les meubles de World Without End sans presque s'en rendre compte finalement. En tout cas, j'ai apprécié la manière dont cela a été fait. On ne s'ennui pas avec Caris. Le personnage est même assez fort, elle a du caractère et de quoi donner un sérieux coup de fouet.
Heureusement qu'elle est là. Je pourrais aussi saluer Tom Weston Jones (actuellement à la tête de Copper pour BBC America) qui incarne un Merthin savoureusement sympathique. On passe un bon moment avec le personnage sans que le tout reste mémorable malheureusement. Finalement, je suis déçu. Je m'attendais à ce que World Without End apprenne des erreurs de la mini série originale, Piliers de la Terre. Mais ce n'est pas totalement le cas. C'était beaucoup plus appréciable c'est certains, mais pas suffisamment. Sans compter que l'on s'attarde sur certaines choses pas vraiment intéressantes. J'ai envie de voir une vraie mini série qui va au coeur des choses dès le début. Je me rend compte que finalement, ce premier épisode ne fait que de la mise en place, mais de la mauvaise mise en place. Il faudra surement encore un épisode pour qu'elle prenne tout son sens. Maintenant, je ne suis pas certain de faire le voyage par la suite (même si certaines choses m'en donne envie).
Note : 4/10. En bref, une première partie feignante qui s'attarde sur pas mal de choses inutiles. Le tout dans un style trop passe partout et basique mais pas assez poétique.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines