Magazine Bien-être

Une rentrée normale

Publié le 10 septembre 2012 par Montaigu

Après le sable, les pavés.

C’est la rentrée.

Le retour à l’école, au boulot, au quotidien, au train train.

Après une période où le temps semblait s’être arrêté comme la sonnerie du réveil le matin.

Pour se consoler, on se persuade qu’il y a de la nouveauté dans l’air. Comme les cahiers neufs des gamins qui reprennent le chemin de l’école. Nous aussi on aimerait bien avoir une nouvelle maîtresse ou de nouveaux profs, un nouveau cartable,  une nouvelle salle de classe. Une odeur de neuf. Genre le nouveau septembre est arrivé !

En fait de nouveauté, on se répète un peu.

Nos chers petits sont retournés en classe. Accueillis par une maîtresse charmante et tout sourire qui leur a confié la liste de ses souhaits. Que nous nous sommes empressés de suivre à la lettre le samedi suivant la rentrée. Dans une grande surface archi bondée, nous avons scruté  les rayons idoines pour dénicher le protège cahier rose, le feutre orange mais pas fluo, le cahier à petits carreaux grand format à spirale, celui à  grands carreaux sans spirale etc. Je crois me souvenir que j’avais la même chose en septembre 2011.

Et puis dimanche, nous nous sommes plongés dans les tables de multiplication et la conjugaison des verbes que j’aurai du mal à qualifier de  nouvelles.

Comme 99% de mes concitoyennes, je me suis jetée dans les magazines féminins pour m’enquérir de la nouvelle collection. Vision rafraîchissante de jolies photos, jolies mannequins, jolis vêtements. Qui coûtent toujours une blinde. Qu’ai-je appris de très nouveau ? Que le noir est qualifié de "nouveau" noir. Si, si je vous assure je l’ai lu. Et qu’enfin on peut mélanger le noir et le bleu marine. Je me suis pâmée. J’attends avec impatience la collection d’été avec le " nouveau" blanc.

Pour me remettre, je suis allée voir mon libraire. Avec un peu de chance, il y aurait un bon polar de rentrée. Il s’est confondu en excuse : rien à l’horizon. J’ai eu ouïe dire qu’en octobre, sortira la version traduite en français de « Fifty shades of Grey », le très sulfureux bouquin dont toute la toile parle. Ce ne sera même pas mon lot de consolation car j’ai lu toute la trilogie pendant les vacances au bord de la piscine.

A signaler aussi mon percepteur qui m’a envoyé sa version personnelle des " nouveaux impôts sont arrivés".

Bref une rentrée " normale" .

Le changement dans la continuité.

Mais, mais, mais....Le nouveau James Bond arrive, ouf !


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