Repartir avec une session vide

Le destin des étudiants étrangers, advenant l’annulation de la session d’hiver 2008, a été débattu lors des délibérations sur le vote de grève des étudiants de sciences humaines de l’UQÀM. « Je comprends votre combat, mais je ne peux prolonger mon séjour au délai des limites qui me sont imposées », a confié une Française au micro.
La menace de perdre l’argent investi dans la session alimente les arguments des étudiants contre la grève et un front commun avec les étudiants étrangers est donc naturel.
Au théâtre le National, un autre interlocuteur a fait savoir que la menace de l’administration d’annuler la session n’affectait pas TOUT les étudiants étrangers de la même manière. Selon lui, il est important de nuancer les généralisations sur la peur de repartir les mains vides des Français, Africains et autres étudiants venus d'ailleurs.
En assemblée générale, 50,2 % des 1122 étudiants présents ont voté en faveur de la reconduction de la grève jusqu’à mardi prochain.