Au Brésil, certains prisonniers aux arrêts dans la prison de haute sécurité de Santa Rita do Sapucai ont fait le choix de pédaler plusieurs heures par jour sur un vélo d’appartement pour produire de l’électricité utilisée dans la ville.
Dans la salle de gymnastique des détenus, qui est donc aussi une mini centrale électrique, quatre bicyclettes permettent de charger une batterie après 10 heures d’efforts. Celle-ci permet d’alimenter une dizaine d’ampoules sur la place du village, soit un tiers de l’éclairage.
Des prisonniers pratiquent le vélo d’appartement sous les verrous
Une mesure symbolique qui a pour but de montrer que les délinquants peuvent participer à l’effort collectif pour que les habitants se sentent en sécurité. Mais une mesure prise très au sérieux par les prisonniers et les autorités, car un programme de remise de peine accorde une réduction d’un jour à chaque fois qu’un prisonnier à pédalé 16 heures pleines. Et cela sans limitation !
Brazil inmates cycle to freedom by generating… par euronews-en
Pas étonnant que cette façon de combiner l’exercice physique et retour anticipé à la liberté intéresse les locataires de Santa Rita do Sapucai. Il a fallu sélectionner deux équipes de quatre personnes, choisis pour leur bonne conduite, car 80 % de la population carcérale voulait participer.
Le vélo d’appartement aussi bénéfique que la littérature
Le juge Jose Henrique Mallmann, à l’origine du projet, en a eu l’idée en lisant un article sur une salle de sport américaine alimentée en électricité par les efforts de ses clients. Il a adapté un programme existant, qui prévoit un jour de remise de peine à chaque fois qu’un prisonnier lit un livre.
Reste à savoir comment le juge va réagir si les prisonniers se mettent à lire un livre par jour en pédalant !
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Detentos pedalam para produzir energia elétrica em presídio em MG
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