Démotivation, refus de responsabilité, absence de prise de risque, quand le climat interne se dégrade, c’est l’ensemble de la logique d’entreprise qui en pâtit… Et en cette période de crise, l’enjeu est d’autant plus important.
La prise de conscience
Pas facile pour un manager qui a la tête dans le guidon, et qui s’efforce de prévoir pour diriger, d’être alerté par une dégradation du climat interne. Il existe cependant quelques signes qui ne trompent pas comme les démissions subites, la multiplication des mails « parapluies » ou encore la dégradation du sens des responsabilités. Il est alors facile de fermer les yeux et de considérer que ces phénomènes sont inéluctables quand l’esprit de compétition interne accompagne un management sous tension. Pourtant, il est évident que la majorité d’entre nous souffrent dans pareil contexte. Alors comment revenir à une relation d’adulte à adulte quand le fonctionnement en mode parent/enfant a si longtemps été la règle ?
Changer les pratiques
Casser la mécanique n’est pas évident et ici l’exemplarité du manager est primordiale et conditionne le changement des pratiques. A l’inverse, les faiblesses ou revirements incessants d’attitudes ont des effets destructeurs sur les changements amorcés. Favoriser l’esprit collectif, mettre en place une charte managériale, développer l’esprit d’entreprise ou encore instaurer une véritable politique de marque employeur sont quelques outils (parmi d’autres) qui permettent d’assurer une communication collective saine. Il ne s’agit pas ici de tomber dans un angélisme béat en tournant le dos aux contraintes économiques et concurrentielles. Mais force est de constater qu’une équipe soudée où chaque élément navigue dans la même direction constitue un atout considérable de la logique et du dynamisme d’entreprise.