Puberty Blues // Saison 1. Episode 4. Four.
Ce que j'aime beaucoup dans Puberty Blues c'est sa simplicité. Elle ne cherche pas à aller loin mais est pourtant si mature. Elle sait de quoi elle parle, elle parle de cette jeunesse à une
période charnière de sa propre vie. C'est réfléchi et intelligent. Ce n'est que la moitié de la saison, et pourtant, j'ai déjà envie d'en voir une seconde saison. Ten, la chaine australienne, a
trouvée avec Puberty Blues une vraie bonne série. Elle avait une aide c'est vrai, un écrit littéraire, mais ce n'est pas pour cela que cela doit toujours être une réussite. L'un des sujets de
cette série c'est le sexe. On en parle constamment et l'on peut dire que c'est presque devenu une certaine obsession dans la tête de chacun des personnages. Aussi bien des filles qui doivent
prouver qu'elles sont des filles mûres en s'offrant aux surfeurs comme une prostituée sur une autoroute (c'est en tout cas l'impression que cela laisse au premier abord). Et puis de l'autre les
garçons qui ont des besoins constants. Mais Puberty Blues ne nous montre pas que des scènes gratuites de sexe, car il y a une réflexion.
Les filles se posent des questions (notamment quand Debbie se retrouve face à un dilemme). J'ai trouvé qu'il y avait quelque chose de passionnant dans cette aventure. Et puis Puberty Blues parle
aussi de choses sérieuses. Debbie demande par exemple à son père comment c'était à son équipe au lycée. Elle veut savoir ce qui a changé depuis l'époque de ses parents. Même si ses parents
restent assez ouverts dans leur genre. Le petit échange de dialogue "Boring good" / "You're not boring dad" était vraiment mignon et très touchant. J'aime bien la famille de Debbie. Elle est
assez différente de ce que l'on peut voir habituellement. Alors certes, ce n'est pas les mêmes années (ici on est dans les années 70), mais tout de même. J'aime bien Martin, le père. C'est
quelqu'un de fun et qui sait aussi bien être drôle que touchant à la fois. Par ailleurs, la relation de Pam et Debbie reste aussi un point essentiel de Puberty Blues.
Note : 6.5/10. En bref, une réflexion toujours passionnante sur l'adolescence des années 70.