Faut-il parler de la journée de la Femme, symboliquement et uniquement le 8 mars de chaque année ?
Si je pose cette question, ici sur ce blog dédié aux féminités, écrit par un clavier aux doigts fantômes mais masculins, c’est pour rappeler deux éléments :
La Féminité existe en chacune d’entre vous, son aspect glamour qui est le plus souvent notre propos ici est certes léger mais je n’oublie jamais certains doutes, certaines luttes quotidiennes de vos vies de femmes. Mes portraits sont des clins d’œil, des morceaux de vie pour le susurrer, pour le dire, pour le crier aussi, surtout pour le positiver.
Le Féminisme est encore une bataille au XXIe siècle, il y a eu plus de progrès en 40 ans que durant les milliers d’années précédentes. Nonbostant que nous vivons avec ce passé, nous sommes dans notre époque, nous préparons demain. Il faut vivre ses libertés dès aujourd’hui, les obtenir maintenant. Les disparités sont encore trop nombreuses.
Des lois disparaissent au profit des harceleurs souriants, des inégalités stagnent en bas de votre fiche de paie, face à vos maternités, face à tant de détails qui deviennent énormes dans la réalité de 2012.
Les médias, à part quelques exceptions comme CAUSETTE, et d’autres revues féministes (parfois privilégiant le militantisme et l’excès) rappellent qu’il y a encore des combats pour les femmes de France, pour les femmes du monde. Je ne voudrais en aucun cas stigmatiser les religions (vous savez que je ne crois qu’en un dieu nommé Bas Nylon ;-) mais uniquement rappeler que la vie est conçue pour une égalité entre les deux sexes, totalement et partout sur cette planète.
Mais encore en 2012, il faut lutter pour reconnaître des droits tant dans le travail , avec des managers trop masculins, malgré la présence de nombreuses diplômées bien réelles. Les déséquilibres stagnent, malgré des dizaines de lois, de comparaisons et d’études, sans lien avec une réalité, un quotidien parfois oppressant, aussi dans nos familles. Cassons ces routines, ces remarques, ces indélicatesses et autres grossièretés, ces insultes, cet irrespect partout.
La caissière est une personne comme les autres, comme les mères au foyer, comme les mamans qui travaillent, comme toutes les femmes, elles ont droit au respect dans leurs échanges. Il y a tant de fissures qui mettront des années à être cachées, lissées, gommées, réparées pour le bien de tous.
Mais le réalisme voudra qu’une ou deux générations encore digèrent les avancées. Ne peut-on pas accélérer en expliquant dès aujourd’hui que l’exemple de « Pépé, dieu et maître » de sa famille est mort, à la maison comme au bureau !
Les jeunes générations feront la vaisselle, le repassage, l’éducation des enfants, les repas et autres variations ménagères en parfaite égalité, par habitude, comme une nouvelle routine plus équilibrée. Elles seront heureuses.
Seront-ils moins des hommes ? non.
Ainsi les mains baladeuses, les commentaires douteux, les harcèlements divers, nés d’une routine et d’une soi-disante supériorité, s’effaceront. Je n'ai pas dit demain, mais le changement doit être opérer avec vos fils, vos filles aussi d'ailleurs, tout le monde doit se respecter, comprendre et lire en l'autre. Certes l'intolérance et les esprits limités par des dogmes ou des habitudes si faciles pour soumettre l'autre, tout cela sera difficile à réduire, sauf si ils deviennent minorité et surtout si ils voient les femmes et les hommes heureux.
Je rêve, probablement, car je crois qu'il est possible de changer, je suis en marche pour ce processus.
Et pour finir sur une note positive, plus les hommes s’impliqueront dans cette démarche, dans cette nouvelle organisation de la vie, plus les femmes seront libres. Heureuses, elles pourront s’exprimer dans leurs passions, leurs arts, le glamour, et plus encore dans l’amour !
Nylonement