Je suis le bon exemple. Ma fille et moi sommes assez "goutte d'eau" côté ressemblance. Vous ne le croyez pas, regardez le montage photo suivant réalisé par Anita Huber pour un reportage dans Mon enfant est ma copie conforme dans le magazine Yoopa. (en passant, chaque mois, vous pouvez y lire nos chroniques... sur la toute dernière page. Commencez donc par la fin!)
Mais au-delà du physique, on est pareille aussi. Têtue, obstinée et impatiente. On a des qualités aussi, mais quand on parle de parent-enfant en format copié-collé, on remarque plus les défauts. Et c'est ce qui nous éneeeeeeeeeeeeeeeeeeeerve autant! Remarquez combien on se "pogne" plus avec notre enfant identique qu'avec un autre. On voit qu'il a nos défauts et c'est vraiment fatiguant. D'abord, parce qu'on ne voudrait pas qu'il les ait. Et aussi, parce que pour nous, c'est un miroir grossissant qui nous envoie continuellement en pleine face nos défauts qu'on haït le plus! Tout un défi! Nos enfants, eux, doivent se dire qu'ils n'y échapperont pas et deviendront comme nous... à moins que cette ressemblance frappante leur donne la force justement de se distancer et de faire totalement autre chose. C'est possible...Et pour voir d'autres ressemblances hallucinantes, voyez l'exposition de l'artiste Ulric Collette qui a fait une fusion de deux portraits de proches parents à la galerie de la Compagnie théâtrale du Centaur (453, rue St-François-Xavier à Montréal) du 2 au 28 octobre prochain.
