Il y a 20 ans, les gens s'extasiaient devant la production Aladdin sur Megadrive. Oui, tout le monde bavait devant le jeu tiré du dessin animé de Disney. Mais ceux qui étaient encore plus excités par le jeu de plateforme n'avaient justement pas la console adéquate et jouaient sur Super Nintendo. Voilà un drame que nous sommes assez nombreux à avoir vécu. Ce n'est pas le seul exemple, mais l'un des plus marquants d'une époque où les exclusivités étaient monnaie courante.
Vingt ans plus tard, la pilule a plus de mal à passer et l'annonce hier d'un Bayonetta 2 exclusif à la Wii U a provoqué plus que des remous avec un véritable lynchage dont ont été victimes certains membres de PlatinumGames sur Twitter. Au point que Tatsuya Minami, Yusuke Hashimoto et Hideki Kamiya respectivement PDG, réalisateur et producteur ont dû s'employer pour justifier leur choix et les raisons qui ont encouragé cette état de fait.
On apprend ainsi que les anciens de Clover se sont tout d'abord tournés vers SEGA, qui était jusqu'à présent distributeur de leurs productions précédentes. Mais compte tenu de la situation particulière de la firme (et aussi du lancement chaotique de Anarchy Reigns), ils ont par la force des choses été obligés de se pencher sur d'autres options. Et là, Nintendo s'est révélé être le partenaire de choix grâce à leur détermination, leur volonté de soutenir le projet et faire que la sorcière soit bien aimée d'un large public.
Ils ont en tout cas tenus à rassurer les fans : Bayonetta 2 sera la suite tant attendue depuis des mois et même si Kamiya-san n'est plus le réalisateur du jeu, il continuera à superviser l'ensemble.
Quant à ceux qui pestent, râlent ou ont toute autre attitude de dépit (dégoût), on leur rappellera que le jeu vidéo a toujours gagné à avoir des exclusivités. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'émulation - si je puis dire - ne peut qu'être bénéfique.
Pour le plaisir, on remet le teaser d'hier tiens !
Jeu de briques
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