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Kamen Rider Fourze – Bilan

Publié le 15 septembre 2012 par Speedu
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Kamen Rider Fourze

48 épisodes – Terminée
Diffusion: TV Asahi – 4 septembre 2011/ 26 août 2012

D’étranges évènements suviennent au lycée d’Amanagowa. Des élèves se tran sforment en monstres à l’aide de switchs offert un par un zodiart, un des 12 éléments de l’horoscope, l’organisation derrière ces évènements. Heureusement, Gentaro, un nouvel élève va acquérir le pouvoir de se transformer en Kamen Rider Fourze et va combattre avec ses amis ces monstres …

Kamen Rider est le plus longue franchise de héros combattant le mal au Japon (5 ans de plus que les super sentai). Cette série marquait les 40 ans de la franchise (avec des pauses durant ces 40 ans) d’où le titre (qui est un jeu de mots) et a adopté un thème spatial en raison du cinquantième anniversaire du premier homme dans l’espace. A la production, on retrouve des gens talentueux ayant oeuvré sur des oeuvres reconnues et à la réalisation principale, Koishi Sakamoto, un des maitres d’oeuvre derrière la grande période des Power Rangers et revenu au Japon ces dernières années pour signer plusieurs films Kamen Rider W ainsi que plusieurs épisodes du super sentai Gokaiger. Pour moi, c’est mon premier contact avec la franchise (hormis l’adaptation américaine Masked Rider par Saban il y a un peu plus de 15 ans maintenant.)

Kamen Rider Fourze – Bilan
 
Kamen Rider Fourze – Bilan
 
Kamen Rider Fourze – Bilan

On retrouve du grand classique du genre toku (genre qui englobe tous les super héros live à la japonaise) et les grands classiques de la franchise Kamen Rider à savoir le coté solitaire du combattant rejoint par un second rider plus tard, la ceinture de transformation et les multiples possibilités de transformations (on en a une quarantaine ici, certaines transformant la combinaison, d’autres ajoutant un élément de combat). L’action est particulièrement réussie, les combats s’avèrant très dynamiques et le rythme de ceux-ci parfaitement posé et on sent là la patte de l’expert du genre qu’est Koishi Sakamoto à la réalisation. Les combats s’avèrent vraiment être le point fort de la série, même si on peut regretter parfois que Gentaro ou Kengo ne pensent à certaines associations de switchs qui auraient été plus efficaces à mon avis mais bon …

Là où la série pèche plus, c’est dans ces personnages et son histoire. L’histoire en elle-même n’est pas mauvaise. Les zodiarts sont même plutôt réussis comme méchants. Le problème se pose plus dans le rythme de développement de l’histoire. On passe bien une quinzaine d’épisodes sur le seul zodiart qu’est Scorpion, qu’on ne reverra plus par la suite. Les autres sont du coup rapidement torchés, 4 à 5 zodiarts ayant à peine leur double épisode et basta. Le pire restant avec Sagittaire qui se révèle comme le grand méchant bien trop tard et dont son évolution s’avère ridicule puisqu’il apparait bien plus faible ainsi, mais cela été obligé: il ne restait que 3 épisodes pour conclure la série. Tout apparait bien trop rushé en fin de série, le comble étant pour le double final où tout s’enchaine sans grande raison, simplement parce qu’il fallait en finir. Un meilleur équilibre dans les révélations aurait permis d’éviter cela ou il fallait opter alors pour une histoire avec moins de 12 méchants, chose prévisible dès la base puisque cela offrait que 4 épisodes, soit 2 histoires par méchant si les scénaristes avaient mieux anticipé la chose. Et cela aurait fait trop peu pour les développer. Les zodiarts étaient donc une bonne idée mais condamnée d’avance.

Coté personnages, c’est la division. On les aime ou on ne les aime pas. Gentaro et sa volonté d’être ami avec tout le monde, Kengo et ses limitations de génie malade, Yuri la surexcitée … Tous restent bien trop figés dans leur cliché à l’excption de Ryusei, le second rider qui s’avère plus complexe. Mais bon, une pierre est plus complexe et développée que les personnages du Kamen Rider Club. Pourtant, il s’est dégagé pour moi une forme de sympathie de la part de ce groupe. Je les ai bien aimé même si la plupart ne servait strictement à rien. Je cherche encore l’utilité de JK, de Tomoko et Miu au delà de leur propre épisode. C’est là aussi un problème dû à la trop grande largesse du casting, comme pour les zodiarts, il n’y a pas le temps de les développer. Une fois leur double épisode passé, ils disparaissent de la circulation ou presque. Ils sont là, dans le décor mais ne servent strictement à rien. Et c’est dommage. Il y avait mieux à faire avec le réseau d’information de JK ou les ressentis de Tomoko dans le coté recherche du zodiart de la semaine.

Kamen Rider Fourze – Bilan
Kamen Rider Fourze – Bilan
 
Kamen Rider Fourze – Bilan

Bref, 7/10

J’ai passé un bon moment devant cette série légère et fun avant tout. Je suis certain qu’il y a eu mieux comme Kamen Rider (Kiva me semble bien, je la démarre) mais il y a dû avoir pire. Le gros problème de la série semble avoir été une ambition trop grande. Avec un format d’une histoire en 2 épisodes, il n’y avait tout simplement pas le temps de gérer 12 ennemis et un groupe de gentils de 8 personnes. Du coup, le rythme global de la série en souffre avec des personnages disparaissant ou étant inutiles et un rythme bien trop rushé en fin de série pour finir correctement la série. D’ailleurs, pour moi, la fin est l’une des pires que j’ai pu voir, tout genre de série confondues, sombrant bien trop dans la niaiserie et le positivisime. Kamen Rider se doit d’être un peu plus adulte que les sentais et ne doit pas hésiter à faire dans du plus dramatique. La franchise doit se débarasser de sa volonté de plaire aux très jeunes. Malheureusement, il le faut, ce sont eux qui vont acheter toute la ribambelle de jouets et goodies, ainsi que la BO très réussie de la série. Je suis un très grand fan du générique de Anna Tsuchiya (ayant oeuvré sur l’animé Nana).


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