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Elementary, Pilot

Par Chezmat @chezmat

Une elementary1 Elementary, Pilot

Pour être tout à fait franc, j’étais très sceptique quand à la série « Elementary », version US de Sherlock Holmes. D’abord parce que cette voie a déjà été explorée avec brio par la BBC avec un sherlock de haute volée. Et puis, Sherlock Holmes est anglais, c’est comme si les américains nous faisait un remake de « Maigret » (OK, j’en fait trop sur ce coup!). Bref, bien que listé dans mon planning de rentrée, j’avais plus ou moins prévu de bouder cette version. Et puis j’ai lu la critique de cinédramas. Je me suis dit qu’il fallait peut-être laisser une chance à la série!

Et effectivement, cela aurait été dommage de passer à coté! On retrouve donc Holmes (Jonny Lee Miller), qui sort d’une cure de désintox. Et son père décide de lui adjoindre un chaperon pour s’assurer qu’il en a terminé avec la drogue. Et ce chaperon, c’est le docteur Watson (Lucy Liu), qui va rester avec lui 24h/24h pendant 6 semaines pour s’assurer qu’il ne se drogue plus. Et oui, visiblement, la famille Holmes est blindée de thunes!!

Bref, comme on peut l’imaginer, la cohabitation n’est pas simple, Holmes décrétant qu’il n’a besoin de personne et qu’il va très bien. Il a déjà un boulot, consultant pour la police de New-York. Et il va tout faire pour que Watson l’abandonne avant la fin de son contrat. Quitte à tricher un peu et a se renseigner sur elle en utilisant google! Car ce qui intrigue Holmes, c’est qu’elle est un ancien chirurgien, pourquoi donc est-elle devenue une « compagne » comme elle le dit elle-même, une sorte de baby-sitter pour personnes fortunées??

Mon avis

Je suis assez bluffé du résultat qui est vraiment bon. Elementay reprend le concept d’un Sherlock Holmes remis au gout du jour en plaçant l’action dans un contexte contemporain à l’instar du Sherlock de la BBC. Mais la comparaison s’arrête là. Car le Holmes d’élementary a une dimension humaine que n’a pas son homologue Anglais. Certes, il reste un génie avec un don d’observation d’une extrême acuité, mais n’est pas un espèce d’autiste pour autant. Car d’après l’analyse de Watson (qui semble pertinente), c’est simplement qu’il a peur de nouer des relations humaines, pas qu’il les refuse ou qu’il ne les comprends pas. Ce qui peut faire au final une grosse différence et rendre le personnage plus attachant car plus humain.

Le personnage de Watson est également intéressant. On sort du cadre du simple faire-valoir. Tout comme Holmes, on sent qu’elle s’intéresse aux enquêtes et qu’elle y prend un certain plaisir. On peut donc imaginer un vrai duo dans les épisodes à suivre. Et contrairement à ce que j’imaginais, le fait d’avoir un Watson féminin n’est pas du tout gênant (et c’est un vrai bonheur de retrouver Lucy Liu).

Voila donc un duo Holmes / Watson qui parvient à séduire et à surprendre alors que l’on pouvait penser que le tour de couple mythique avait déjà été fait par ailleurs! Le pilote est donc une vraie réussite, dynamique (on ne perd pas de temps en explications inutiles) et donne envie de voir la suite (ce qui est signe qu’il est réussi puisque c’est sa fonction)!!

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