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Le TASER utilisé pour la première fois à Montpellier

Publié le 26 mars 2008 par Tripuniforme

 29 février 2008

Le TASER utilisé pour la première fois à Montpellier.
Ce pistolet électrique a servi à maîtriser un forcené retranché chez lui, mercredi soir. Depuis fin 2007, la brigade anticriminalité Bac) de Montpellier est équipée de cinq exemplaires de Taser X-26, ce nouveau pistolet à impulsion électrique (Pie) qui fait beaucoup parler de lui - lire ci-dessous. Mercredi, il a servi pour la première fois. Les fonctionnaires ont dû en faire usage pour maîtriser un forcené muni d’une arme blanche, retranché à son domicile de la rue Montesinos, à Aiguelongue, depuis le début de l’après-midi ( Midi Libre d’hier). Après avoir fait sauter la porte d’entrée de son appartement du deuxième étage, résidence d’Aiguelongue, les policiers sont tombés nez à nez avec cet homme de 46 ans, un couteau à la main.
« C’est l’arme anti-bavure par excellence, se félicite un officier, présent sur les lieux, mercredi. Il y a une caméra et un micro dans la crosse. Ce matin nous avons donc pu visionner les images. On y voit l’individu le bras levé, qui tient un couteau à la main, prêt à porter des coups. » Le Taser, arme de quatrième catégorie, a une portée maximale de 10 m, ce qui évite tout contact physique avec le sujet visé. Elle tire deux petits harpons reliés au pistolet par deux minuscules filins. Les sondes se plantent dans les vêtements et déclenchent une onde électronique de 2 milliampères - 8 000 fois moins qu’une ampoule électrique, selon le fabricant - qui bloque le système nerveux central, officiellement sans effet à long terme, afin d’immobiliser brièvement la personne touchée. L’interpellation se fait alors en douceur, « sans brutalité et sans risque pour personne », insiste le policier. Sonné par la décharge qui a paralysé ses muscles, le quadragénaire a lâché son couteau. Et a pu être menotté sans difficulté. S’il a fait l’objet d’une hospitalisation d’office à La Colombière, son épouse, qui était dans l’appartement avec lui, a suivi le même chemin : elle n’avait pas réintégré l’établissement psychiatrique après une permission de sortie, quelques jours plus tôt.
L’été, au Salagou, les gendarmes également équipés. Archives J-M. MART

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