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Oui, mais avant... que va t-il se passer? Les émeutes?

Publié le 17 septembre 2012 par Toulousejoyce

On attaque le journaliste Eric Zémmour car il annonce d'inévitables guerres civiles dans toute l'Europe pour la religion;

IL A TOUT A FAIT RAISON...

Déjà, je l'annonçais à ma famille, mes amies dès 1992-93:

"Comme sport, choisissez pour vos enfants les arts martiaux, le tir aux armes....

Je sais que quand je serais à la retraite (presque fait), nous devrons nous protéger: veste en kévlar? Cotte de maille, comme les chevaliers?"

C'était dit sous le boisseau de la plaisanterie... mais, nous y sommes.

De même, je disais que toutes les femmes de France auraient un certain foulard sur la tête...

Et, fin 2003 ou 2004, j'ai annoncé qu'il y aurait des émeutes dans les rues et ensuite la guerre civile à cause des religions...

quand? dans les 8-10 années à venir... presque maintenant.

 il y aura 4 sortes de belligérants très durs qui se battront...

les chrétiens qui croient et qui sont souvent dans les églises, temples etc... en ce moment.

les musulmans intégristes qui commencent à se faire mousser en France et en Europe...

les juifs qui n'auront pas quittés la France, les croyants, ou les pas trop croyants...

les laïques de tous genres (je veux dire, ceux qui n'ont pas ou plus de religions ou qui sont très modérés....qui, finalement, devront se liguer avec les chrétiens, en majorité, que cela leur plaise ou pas.)

Car, les autres religions ultra-sectaires et minoritaires et bien planqués en France, ne pourront pas se soustraire à la violence sous peine d'être "zigouillées" par les fanatiques de tous bords.

Les chars de l'armée seront dans la rue et devront participer à la guerre. Les 5e belligérants...

Elle sera généralisée à toute l'Europe. Tellement de destructions et de souffrance! la guerre reste la guerre.

Combien de temps?

Quand j'ai vu exploser en direct sur LCI, dans la seconde tour, le 2e avion, j'ai su que nous étions à l'aube de presque 80 années de terrorisme planétaire. Souvenez-vous: certains abrutis disaient "mais, cette "chose-là" ne pourra plus jamais se reproduire! c'est tellement immonde que plus aucun terroriste ne recommencera cela!"

Et les attentats de Londres?

Et les attentats en Espagne?

Et partout ailleurs sur la planète car, le terrorisme intégriste a tué plus de musulmans que de gens d'autres religions...

Mais la guerre civile européenne devrait durer une bonne douzaine d'années. Et l'on rajoutera un écusson sur notre drapeau tricolore. Devinez lequel?

J'espère que je me suis trompée... mais vu la lâcheté actuelle des politiques de l'actuel gouvernement.... j'ai bien peur d'être une piètre visionnaire tant les choses ne peuvent qu'être certaines, avérées et immanquables...

Il ne manque que la date....

D'autres le disent donc (cf Zémmour)... n'en déplaise aux gauchistes-bobos merdiques qui règnent en terroristes de l'intelligenstia médiocratique, bien planqués dans les bons quartiers de Paris...

Il n'est plus temps de savoir si cela est vrai ou faux...

il est temps d'être prêt car la date est plus proche que vous ne le croyez.

Dans chaque guerre, les belligérants vont donc se battre pour Dieu et il sera dans chaque camp...

Quand la paix reviendra, Dieu aura gagné.

Mais, savez-vous qui seront les perdants?

Les morts... de chaque camp.

L'Humanité aussi, y aura perdu.

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Comment l’Islam change l’Europe

Guillaume Roquette le jeudi, 06/10/2011

“Valeurs actuelles” publie des extraits du livre choc de Christopher Caldwell : “Une révolution sous nos yeux”. Et la réponse que lui fait Malek Chebel.

C’est un livre abrupt. Brutal même. Dans le style direct que les Américains affectionnent, sans les périphrases du politiquement correct, il nous décrit une Europe en voie d’être remodelée par l’immigration mu­sulmane. Son auteur, Christopher Cald­well, n’est ni un idéologue ni un militant politique mais un journaliste américain de 49 ans au cursus des plus classiques, diplômé de Harvard, collaborateur du Weekly Standard et éditorialiste au Financial Times.

Spécialiste de l’Europe, Caldwell avait publié son livre aux États-Unis en 2009, sous le titre Re­flections on the Revo­lution in Europe. Sa traduction française paraît cette se­maine et Valeurs actuelles vous en pro­pose des extraits en exclusivité. « Les Français, et les Euro­péens en général, doivent lire ce livre car c’est d’eux qu’il est question et jamais on ne leur a parlé comme le fait Christopher Cald­well », estime dans sa préface la démographe Michèle Tribalat.

C’est peu dire que l’ouvrage ne laisse pas indifférent. Car l’auteur explique, sur 550 pages, que les populations mu­sulmanes sont en train de redessiner l’avenir du vieux continent. A-t-il rai­son ? Tout exercice de prospective peut être contesté puisqu’il décrit ce qui n’est pas encore ad­venu.

Lecteur attentif du livre, l’anthro­pologue Malek Chebel oppose à Caldwell sa vision d’un islam sécularisé, un “islam des Lumières” totalement compatible avec les valeurs occiden­tales. « C’est avec cet islam-là que nous allons vivre en France », af­firme-t-il. Le débat est ouvert.   G. R.


Une immigration spécifique

“Le solde migratoire avec les pays extérieurs à l’Europe atteint des niveaux records avec à peu près 1,7 million de nouveaux arrivants chaque année. La paix et la prospérité futures de l’Europe dépendent de la facilité avec laquelle ces nouveaux arrivants (et leurs enfants et petits-enfants) s’assimileront à la vie européenne. Au milieu du XXe siècle, il n’y avait quasiment pas de musulmans en Europe occidentale. À l’orée du XXIe, ils étaient entre 15 et 17 millions, dont 5 millions en France, 4 millions en Allemagne et 2 millions au Royaume-Uni.

Le “poids” démographique de l’immigration en Europe est à peu près l’équivalent de celui de l’immigration aux États-Unis, un chiffre qui invite à comparer l’immigration musulmane en Europe à l’immigration latino-américaine aux États-Unis. Mais une telle comparaison occulte davantage qu’elle n’éclaire. Les particularités culturelles des immigrants d’Amérique latine – hormis une première langue différente (d’origine européenne) qu’ils abandonnent inévitablement dès la deuxième génération au profit de l’anglais – correspondent généralement à une version archaïque de leurs congénères américains. Les Latinos ont moins d’argent, représentent une part plus importante de la main-d’oeuvre ouvrière, possèdent des structures familiales plus autoritaires, connaissent un taux de divorce plus faible, une fréquentation des églises plus élevée (toujours et surtout catholiques, malgré une pénétration impressionnante du protestantisme évangélique), un régime alimentaire moins sain et s’engagent davantage dans les forces armées que les autochtones américains. En d’autres termes, et à grands traits, la culture latino est comparable à la culture de la classe ouvrière blanche américaine d’il y a quarante ans. Elle reste parfaitement intelligible pour tout Américain doué d’un peu de patience qui aurait déjà discuté du passé avec ses parents. […]

L’Islam en Europe, c’est une autre affaire. Depuis son arrivée voici un demi-siècle, il a bousculé bon nombre de coutumes, d’idées reçues ou d’institutions avec lesquelles il est entré en contact – ou imposé leur adaptation, ou suscité des réactions d’arrière-garde. Parfois, ces ajustements sont des accommodements mineurs à la tradition musulmane – suppression, dans les entreprises, du pot traditionnel après une journée de travail, horaires réservés aux femmes à la piscine ou salles de prière dans les immeubles de bureaux, les usines et les grands magasins. Parfois, de nouvelles lois sont jugées nécessaires, comme en France le texte interdisant le port du voile à l’école.”

L’enjeu démographique

“Dans tous les pays du continent, quel que soit le rapport quantitatif actuel entre migrants européens et non-européens, le nombre de ces derniers va croissant et deviendra prédominant. Les Européens ne font pas assez d’enfants. Que ce soit dû à leur degré de prospérité, de décadence ou à d’autres facteurs liés au moral des nations, la fécondité des autochtones européens décline depuis des années, et elle atteint maintenant l’un des plus bas niveaux jamais enregistrés, toutes régions du monde confondues. La population autochtone chute dans pratiquement tous les États de l’Union. Dans certains d’entre eux, cette chute est vertigineuse. […]

Comme il n’existe plus de source européenne de croissance de la population, l’Europe ne peut conserver sa taille et son dynamisme qu’en important des non-Européens. Dans certains pays du continent, le pourcentage de gens qui sont soit immigrés, soit en fants d’immigrés approche du quart. Sur 9 millions de Suédois, 1,5 million sont des immigrés ou des enfants d’immigrés. Il en va de même pour 3 millions de Hollandais sur 16 et deux tiers des étudiants d’Amsterdam, de Rotterdam et de La Haye. D’après les projections, en 2050, 29 % des Néerlandais auront au moins un parent né à l’étranger. Certains d’entre eux viendront de pays européens, mais la plupart – environ 2,8 millions, soit 17 % de la population des Pays-Bas – seront d’origine non-occidentale. Ces chiffres sous-estiment le nombre d’individus d’origine non-européenne, car certains d’entre eux seront les enfants de citoyens hollandais nés aux Pays-Bas.

2050, selon David Coleman, démographe et chercheur à Oxford, la Grande-Bretagne compterait 7 millions de “non-Blancs”, même si l’immigration était complètement gelée, et 16 millions si elle se poursuivait à un niveau “élevé”, de l’ordre de 108 000 nouveaux arrivants par an. (Et pourtant, ce niveau élevé pourrait lui-même sous-estimer la pression migratoire. Au milieu des années 2000, la Grande-Bretagne accueillait à peu près 500 000 nouveaux immigrants tous les ans – l’équivalent d’1 % de sa population.) Au milieu du siècle, dans la plupart des grands pays européens, les populations d’origine étrangère représenteront entre 20 et 32 % du total.”

La liberté, pour qui ?

“Le sécularisme universaliste est grandiose dans sa conception, mais au stade de l’exécution, il s’est avéré qu’il ne détenait pas plus d’autorité que son adversaire traditionnel, le christianisme en croisade. Comme moyen de réguler l’Islam, il s’est montré inadapté. Des règles conçues pour des Églises détachées de ce monde fonctionnent moins bien quand elles s’appliquent à des organisations très dynamiques à l’échelle mondiale comme l’Islam avec des réseaux, des soutiens financiers étrangers en Arabie Saoudite et ailleurs, un véritable programme politique, un sens très prononcé de qui sont ses amis et ses ennemis et la volonté d’adopter une ligne dure envers les dissidents au sein de la foi et envers les sceptiques à l’extérieur. […] Comme les athées, les agnostiques et les chrétiens n’usent plus désormais de la liberté de religion en Europe, cette liberté de religion finit par être synonyme de liberté de l’Islam.

L’idée que tout le monde imitera le cours de l’histoire occidentale (ou du moins s’y pliera) est un acte de foi pour beaucoup de progressistes occidentaux. C’est pathétique de les voir attendre que l’Islam se “modernise” – ou qu’il devienne moins dévorant dans la vie de ses adeptes – à la manière dont le christianisme l’a fait depuis le XVIe siècle. Ils commettent là une erreur fondamentale. Nous avons tendance à voir dans la Réforme et les Lumières un simple épisode de l’histoire intellectuelle, et nous en concluons que le sécularisme européen s’est résumé à une affaire d’introspection. C’était en partie le cas, mais les autorités religieuses d’Europe ont aussi été forcées de changer sous le coup de l’hostilité, souvent armée, de leurs adversaires. Ayant érigé un mur de tolérance autour de l’Islam, le protégeant des pressions extérieures qu’avait subies le christianisme entre le XVIe et le XIXe siècle, les Européens attendent de l’Islam qu’il s’effondre de lui-même. […]

Au cours des siècles, on a pu attaquer le caractère raisonnable du christianisme, et on continue de le faire, avec une impitoyable brutalité. Mais rien de tel n’a été jugé socialement acceptable dès qu’il s’est agi de l’Islam. En fait, ce dernier bénéficie de plus en plus de protections juridiques contre la critique. En janvier 2009, Geert Wilders, un homme politique néerlandais, a été inculpé par un tribunal de son pays pour incitation à la violence à cause de Fitna, un film dans lequel il stigmatise la violence du Coran, qu’il comparait à Mein Kampf. Le mois suivant, le secrétaire à l’Intérieur britannique a refusé son entrée sur le territoire britannique alors qu’il avait été invité pour présenter son film Fitna à la Chambre des lords. La critique de Wilders était maladroite et manquait sa cible, mais c’était une protestation contre la violence, pas une incitation.”

L’attrait de la charia

“« Pris un par un, écrit l’expert de l’Islam Olivier Roy, les éléments qui semblent incompatibles entre Islam et Occident ne le sont pas (le voile, le halal), y compris sur la question des femmes. » Mais prises une par une, les pièces d’un pistolet sont inoffensives. Les Européens ont le sentiment que les dangers particuliers que pose l’Islam ont à voir avec la manière dont l’ensemble s’agence – le système alternatif qu’offre l’Islam à travers la série de lois saintes que l’on appelle la charia. Même si les individus peuvent être affranchis de conventions morales oppressantes, ils ne peuvent s’affranchir complètement de leur besoin de conventions morales. La “conscience individuelle” signifie le plus souvent la liberté de choisir parmi de telles conventions, qui va de pair avec l’intégrité du bon choix. Il est dans la nature humaine de graviter vers des conventions affirmées avec assurance, et éprouvées par le temps.

La charia correspond à cette description. C’est bien sûr une réalité variable. Pour les Européens, la charia est l’un des spectres les plus terrifiants qui soient, propagés par les tabloïds : où l’on tranche les mains des voleurs, comme en Arabie Saoudite ; où on lapide à mort les femmes adultères, comme c’est la pratique en Iran depuis la révolution des mollahs de 1979. C’est cela, naturellement, la charia. Mais c’est aussi une réalité européenne plus prosaïque, et souvent admirable. Il existe des boucheries halal dans tout le continent. Il existe des fonds boursiers conformes à la charia (comme ceux que propose la Deutsche Bank) réservés aux musulmans qui ne veulent pas investir dans l’alcool, le tabac, le porc ou les jeux de hasard. (En 2008, nombre de ces fonds donnaient de meilleurs résultats que le marché.) La charia, c’est aussi des imams et des érudits qui prononcent un arbitrage dans les procédures de divorce. La question cruciale reste de savoir si la charia continuera d’être une affaire volontaire et privée (à l’exemple des pratiques kascher) ou si elle recevra une forme de reconnaissance étatique.

L’Europe s’oriente dans cette dernière direction. En 2008, l’archevêque de Canterbury, Rowan Williams, prenait la parole sur la religion et la loi britannique devant les Royal Courts of Justice. Lors d’un entretien au sujet de son discours, il remarquait : « Nous avons déjà dans ce pays un certain nombre de situations où la loi interne des communautés religieuses est reconnue par les lois de la nation. » Il parlait, d’un côté, de l’objection de conscience et, de l’autre, du recours dont disposent les juifs orthodoxes devant les tribunaux rabbiniques pour juger des mariages et des divorces. Donc, dans sa conférence, il suggérait, non sans précaution, « une délégation de certaines fonctions juridiques à des cours religieuses propres à une communauté ». […]

Une fois que la démocratie a opté pour la libération sexuelle, certains aspects de la charia qui touchent au sexe sont difficiles à réguler. Cela peut sembler paradoxal, mais ça ne l’est pas. L’acceptation de la polygamie, par exemple, paraîtrait une conséquence logique de l’attaque contre la législation “morale” menée au siècle dernier, depuis l’abrogation de l’interdiction de l’Amant de lady Chatterley en 1960 jusqu’au pacs français et autres lois sur les unions civiles adoptées après les années 1990. Ce que toutes ces réformes ont en commun, c’est qu’elles font de la morale sexuelle une affaire de conscience individuelle. Le droit qu’elles donnent aux individus, c’est celui d’organiser leurs affaires interpersonnelles sur une base contractuelle, sans intervention de l’État et sans reconnaissance de normes sociales consacrées par la tradition. Une fois que l’État ne peut plus souligner que le mariage suppose un engagement envers un représentant du sexe opposé, il n’y a plus aucune raison (sauf la superstition) de souligner que le mariage est limité à une seule personne au lieu de plusieurs.”

Quelle culture l’emportera ?

“Le problème fondamental de l’Europe avec l’Islam, et avec l’immigration en général, c’est qu’en Europe, les communautés les plus fortes ne sont, culturellement parlant, pas du tout européennes. Malgré la grande variété de mesures prises pour le résoudre – multiculturalisme en Hollande, laïcité en France, laisser-faire en Grande-Bretagne, pointillisme constitutionnel en Allemagne – , ce problème existe dans tous les pays européens. C’est avec l’Islam et l’immigration que l’Europe a un problème et non avec l’usage impropre de certains moyens mis en place pour le traiter. L’Islam est une religion magnifique qui a aussi été, parfois, au cours des siècles, une culture brillante et généreuse. Mais malgré toutes les protestations du contraire, ce n’est en aucun cas la religion ou la culture de l’Europe.

Il est sûr que l’Europe sortira changée de sa confrontation avec l’Islam. Il est bien moins sûr que ce dernier se révèle assimilable. […] Pour l’heure, l’Islam est en meilleure position pour l’emporter à la fois démographiquement, c’est une évidence, et philosophiquement, même si cet avantage paraît moins net. En effet, en de telles circonstances, des mots comme “majorité” et “minorité” ont peu de sens. Quand une culture peu sûre d’elle, malléable et relativiste rencontre une culture ancrée, confiante et renforcée par des doctrines communes, c’est généralement la première qui change pour s’adapter à la seconde.”

Les intertitres sont de la rédaction.

http://www.valeursactuelles.com/dossier-d039actualit%C3%A9/dossier-d039actualit%C3%A9/comment-l%E2%80%99islam-change-l%E2%80%99europe20111006.html


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