C’est une véritable bombe que s’apprête à lancer une équipe de chercheurs français qui ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Et le résultat est terrifiant, quand on voit l’état des petits rongeurs frappés par une multitude de pathologies lourdes.
En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine (« Tous cobayes ! », Flammarion, en librairie le 26 septembre).
Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence.
L’étude a été financée par la Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l’Homme (fondation indépendante qui finance par l’octroi de dons ou de prêts des recherches et/ou des actions qui concourent au progrès de l’homme par les sciences et le développement social) ainsi que par des patrons de la grande distribution (Auchan-Carrefour) afin de se prémunir de tout nouveau scandale alimentaire après l’épisode de la vache folle !
On attend la réaction du géant Monsanto, la plus grande firme mondiale de semences transgéniques qui jouera sa survie, et des agences sanitaires qui devront prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter un drame sanitaire de grande ampleur.
Pour les OGM, l’ère du doute s’achève. Le temps de la vérité commence.
Tags: agences sanitaires, Auchan, Carrefour, Monsanto, OGM
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