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Terdav Trail World Tour, Great Himalaya Trail: ça commence par des aéroports...

Publié le 20 septembre 2012 par Sylvainbazin
Me voilà donc parti. Certes je n ai pas à proprement parle commencer ma marche à travers l HImalaya, mais je suis dans un avion, paradoxalement à l altitude la plus haute que je vais atteindre dans ce voyage auprès des cimes, mais bien entendu ça ne compte pas vraiment. Ce départ, si particulier qu il soit car il doit m entraîner vers un voyage vraiment marquant, est en lui même asse classique Ce matin, des potiron minet, j ai quitté mes bons parents, chez qui j étais venu passer ces derniers jours, à POitiers, pour prendre un train jusqu aMontaprnasse puis un car AIr France jusqu au terminal 2C de ROissy. Un trajet que je connais par cœur, un prélude presque banal donc pour un voyage qui ne le sera sans doute pas.  Le parcours effeçtue ainsi encore par des engins motorisés je le connais bien. La légère appréhension avant le départ, aussi. La petite inquiétude dans les embouteillages ou s englué le bus, l enregistrement, c est une partition bien classique pour le passager que je suis souvent.  Comme souvent également, le départ me fait penser à d'autres départs. Je me souviens avec un peu de nostalgie à mon départ printanier pour le saint Jacques, qui mnavait permis de partir à pied de chez moi, un véritable luxe. Mais ce voyage devrait à son tour mnffortit bien de beaux moment Un départ, ça me fait également souvent penser au retour. Assez curieusement, surtout quand je pars assez loin et pour assez longtemps, je songe beaucoup au retour, pile au moment de partir. Sans doute pour me projeter, pour souhaiter que ce retour me verra serein et anime de plein de projets nouveaux, nourris des belles expériences que je m'apprête à découvrir. Je pense aussi, tout simplement, que lorsque je rentrerai, en décembre, les arbres français auront perdu leurs feuilles, qu il fera sans doute froid lorsque je repasserai par Paris, que les rues de Poitiers seront peut etre givrees. Le ciel sera peut être encore bleu. Dans l avion de la golf air, c est à ces choses, e,très autres que mon esprit s occupe. Je pense certes à mon parcours, mais pas encore tant. J aurai tout le temps de m y plonger sur place. Tout le temps de trouver mon chemin, d accordée mon pas aux difficultés du terrain, de me muscler le dos à porter mon sac, de perdre quelques kilos dans l affaire. J essaie aussi de n'a pas trop penser à mes légères craintes, au fait que mes jambes aient bien rechigner ces derniers temps, même sur la transalpine Run ou si elles m ont finalement bien portés, elles m ont cause bien des soucis. Depuis je ne l ai guère testées mais les douleurs semblent encore être la, mon talon droit est sensible, mon genou gauche renâcle. Mais en général, l Himalaya me fait oublier ce genre de douleurs. Je suis donc tout de même confiant.  J entre donc doucement dans ce voyage, qui je pense va vite me happer par l'a suite. Je m y suis tout de même prépare. Il y a trois jours, j'ai ainsi taille ma barbe, symboliquement. Pour rentrer dans ce voyage, parce que aussi ça commençait à trop m envahir et que, en pratique, cela,risquait d être compliqué à gérer pendant ma marche. Et puis aussi, je peux bien vous le dire, c est aussi un signe de bonne santé morale. Je n y avait quasiment pas touche depuis un épisode personnel bien éprouvant, pour un garçon trop sensible comme moi, et même si bien de belles choses ont depuis,illuminées mon chemin, cette taille de barbe, associée bien entendu à ce départ pour un voyage "important", marque sans doute pour moi, une nouvelle étape. Je suis donc, plus ou moins, prêt et remis à neuf. (au niveau capillaire, mon retour sera sans doute plutôt "propre"' malgré l errance prévue dans les montagnes: j aime bien l art dz barbiers népalais. Maman sera contente, en plus...) Bien entendu, je me distrais aussi, a bord de cet avion peu rempli ou j ai trois sieges pour moi, en regardant un film pas réellement inoubliable avec jean Reno, puis un autre (sur la gulf, les gros mots et jurons sont sytematiquement flouttes sur les sous-Titres, je trouve caa a la fois inquietant et désuet, comme les scènes d amour coupées du cinema paradiso) en écoutant un disque de Katie Melua que j avais, presque par hasard, dans mon mp3 en 2008 et que j associé à une descente ou j avais couru pour atteindre un village presque désertifié par la crise économique sur le west highlander way en Écosse. C était un endroit assez curieux, avec des vestiges industriels, une rivière et quelques pubs, juste à l entrée des highlands. seul le chemin et les randonneurs lui donnaient encore un semblant d activités.  Et enfin, le voyage en avion me permet de lire les premières pages du recit DAns les forêts de Sibérie, un récit de voyage, immobile ou presque, écrit par un autre SYlvain, lui aussi épris de grands espaces et de réflexions intérieures. Un livre qui me transporte déjà vers d autres horizons, en même temps que son statut de joli cadeau ramène mes pensées vers un sourire,vers les montagnes françaises que j aurai sans doute aussi grand plaisir, aussi, à retrouver en décembre. Mais ce sont bien celles de l Himalaya qui m attendent maintenant.

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