Aid for Nutrition : Using innovative financing to end undernutrition
Publié le 21 septembre 2012 par Cmasson
Le 12 septembre 2012, Action contre la Faim a présenté devant la Chambre des Communes à
Londres l’étude Aid for Nutrition : Using innovative financing to end undernutrition, qui explore les différentes solutions visant à remédier au manque d’investissement en matière de lutte contre la malnutrition.
Le premier rapport dressait le constat que seul 1% des 11.8 milliards de dollars annuels nécessaires pour lutter contre la sous-nutrition dans le monde ont été financés chaque année. Ce second rapport va plus loin, en interrogeant les modèles potentiels de financement pour les programmes de nutrition à venir, et notamment ceux s’inscrivant dans le cadre du
SUN.
Produit et écrit par l’IDS et Action contre la Faim, ce second rapport se penche ainsi sur trois questions essentielles :
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A combien s’élèvent les financements nécessaires à la réalisation des objectifs du SUN concernant les interventions directes en nutrition ?
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Comment le poids de ces investissements peut-il être partagé de façon équitable entre les bailleurs nationaux et extranationaux ?
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Comment le montant de l’aide internationale affectée à la lutte contre la sous-nutrition peut-il être accru?
L’exploration de ces trois axes a amené les auteurs à souligner les points suivants :
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En considérant les prévisions les plus optimistes, on estime que 9 milliards de dollars seront encore nécessaires chaque année pour régler de façon efficace le problème de la sous-nutrition d’ici à 2025.
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La répartition des financements entre bailleurs extérieurs et bailleurs domestiques telle qu’elle est envisagée aujourd’hui ne conduirait pas toujours à une répartition égale du poids financier des programmes entre ces acteurs. Au contraire, elle risque de faire peser une charge financière plus importante sur les pays les plus pauvres, qui ont aussi les taux de sous-nutrition les plus élevés. En effet, le coût du travail est généralement porté par les bailleurs domestiques, tandis que le coût en matériel est pris en charge par les bailleurs extérieurs. Or, certaines interventions requièrent beaucoup plus de moyens humains que matériels, et ce notamment dans la première phase des interventions, généralement centrée sur le renforcement de capacité.
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D’autre part, on pourrait envisager la mise en place d’un système de financement mixte pour répondre au besoin de fonds additionnels. L’aide publique au développement serait alors complétée par des mécanismes de financement innovants, parmi lesquels on pourrait trouver les taxes sur les transactions financières, ou encore des fonds de garantie sur le modèle du GAVI.
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