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Terdav Trail World Tour, Great Himalaya Trail: Kathmandou, une journée de préparatifs.

Publié le 21 septembre 2012 par Sylvainbazin
Je suis arrivé ce matin, d'assez bonne heure, à Kathmandou. J'y ai retrouvé l'aéroport, immuable, dans le même état que je l'avais quitté en janvier. Pas des plus modernes ni des moins bordéliques...Mais ça fait relativement parti du charme du pays, et en tous cas, du voyage.
Le temps de régler les-longues- formalités administratives et d'obtenir mon visa de trois mois, qui me sera utile cette fois ci. ("-C'est vous sur la photo" me demande l'officier des douanes en regardant mon passeport (qui est plein, va falloir que je le change je crois...) "-oui bien sûr, c'est moi, il y a neuf ans... mais le même homme!" "-vous êtes sûr?"....) et je retrouve le chauffeur de l'hotel Summit, où je vais résider lors de ces préparatifs et de mon petit passage par la case Kathmandou au milieu de mon périple. Je fais le trajet en compagnie d'un hollandais qui a habité Kathmandou il y a 25 ans. Il semble que cela ait beaucoup changé depuis...
Cet hôtel, je l'aime bien car il est situé sur une colline, un peu à l'écart de l'agitation urbaine qui grouille partout ici, et offre de sa belle terrasse une très belle vue sur le Ganesh Himal. C'est un lieux paisible, un peu luxueux, reposant.
Mon ami Roger Henke, également très bon coureur d'ultra, est le manager général de l'hôtel, c'est aussi pour cela que j'y descend (je loge cette fois ci dans la partie "backpacker", un petit bâtiment qui offre des chambres moins chères). Il m'y accueille et nous discutons de mon parcours autour d'une tasse de Masala Tea. La partie la plus compliquée sera finalement, sans doute, le début du parcours, avec les régions du Kanchejunga et du Makalu, assez sauvage et où Lizzy Hawker avait perdu beaucoup de temps l'an passé lors de sa tentative. Ensuite, malgré le passage du Tashi Lapsa qui reste toujours compliqué (mais je bénéficierai d'un guide pour passer ce col), le reste est sur des chemins de trekking assez classiques.
Je verrai également si je passe ou non par le Dolpo, ça dépendra des conditions et de ma condition.
Roger est pas mal occupé bien sûr par sa fonction et nous discutons assez vite. Il vit maintenant en célibataire à Kathmandou depuis que Marjane, sa femme, a trouvé un poste de bibliothécaire dans le lycée américain du Caire. Il s'apprête à la rejoindre bientôt, en espérant trouver du travail là-bas. Il est vrai que ce couple de hollandais a vécu la majeure partie de son existence en "expat'" et qu'ils semblent posséder une remarquable capacité d'adaptation. De vrais citoyens du monde, responsables et utiles.
A la suite de cette entrevue bien sympathique, je m'accorde un bon roupillon de début d'après midi: le voyage m'a "décalqué" surtout que ses horaires n'étaient guère favorable à un sommeil régulier et réparateur. Mais bon j'aurai bien le temps de savourer de longues nuits tout de même pendant mon périple.
La suite est bien remplie: je passe rencontrer Norbu et son équipe à l'agence "Adventure 6000", partenaire de Terres d'Aventure au Népal et qui s'est occupé de mes permis. Après un coup de taxi et un petit tour de moto pour trouver les lieux, j'atteins les beaux locaux de l'agence.
Norbu m'y reçoit très cordialement. Mes permis sont là, il en manque juste deux que l'on m'amènera dimanche à l'hôtel. Finalement, mon vol intérieur est le 24. Cela me donne une journée de plus de repos et de préparation, ce qui n'est pas forcément plus mal. J'aurai certes encore moins de marge pour arriver à Kathmandou pour l'AUM mais bon...
Avec Norbu et quelques uns de ses collaborateurs, nous discutons un peu du parcours. Ca lui semble réaliste, ce qui est déjà très rassurant! Il me dit aussi que je n'ai pas besoin de prendre de tente sur toute la première partie de mon voyage, j'y trouverai normalement toujours un abri. Voilà une bonne nouvelle pour mon dos, car un kilo en moins n'est pas négligeable!
Par ailleurs il me confirme que le Kanch et le Makalu seront sans doute les coins les plus difficiles, après ce sont des chemins de trekking plus classique, le Dolpo mis à part mais bon, je connais.
Norbu me présente aussi Zambu, qui sera mon guide pour le Tashi Lapsa. Tout semble donc plutôt bien en place, même si bien sûr l'aventure est devant moi.
Je rentre chargé de mes cartes (laissées à mon intention  au Summit par Richard Bull, mon ami anglais de Kathmandou) et de mes permis, pour apprécier le traditionnel barbecue du vendredi au Summit. Sur cette belle terrasse, c'est bien agréable. Demain, je vais "étudier la composition de mon sac". Ca se rapproche tout ça mais bon, le stress ne monte pas trop, il n'y a pas de raison!

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