La France va très mal

La conjoncture économique s'aggrave en France, Hollande et Merkel pourtant continuent de soutenir la vieille machine libérale

Selon le journal économique les Echos les enquêtes de conjoncture de l'institut Markit n'avaient rien de réjouissant durant l'été, elles sont aujourd'hui franchement inquiétantes. Elles signalent une chute brutale de l'activité en septembre dans le secteur privé français. Selon des données provisoires publiées hier, l'indice composite est tombé de 48 à 44 points, sa plus forte baisse depuis avril 2009 et bien en dessous du seuil des 50 points censé marquer la frontière entre expansion et récession. Alors que les économistes s'attendaient à un léger mieux par rapport à août, les entrepreneurs interrogés signalent, au contraire, une plus forte contraction de l'activité à la fois dans l'industrie et les services. « Plus inquiétant encore, les contractions des nouvelles affaires et de l'emploi s'accélèrent », commente Jack Kennedy, chef économiste de Markit.

La crise du capitalisme se poursuit et la France fait partie des pays qui risquent de rejoindre ceux qui la subissent le plus désormais en Europe comme la Grèce, l'Espagne, le Portugal, l'Italie...

Les mesures du gouvernement ne sont pas ressenties par la population comme étant à la hauteur de la situation. Hollande donne plutôt l'impression de se laisser porter par les événements. Cette impression est d'autant plus forte qu'il n'a aucun projet qui puisse mobiliser vraiment le peuple puisqu'il n a pas choisi d'engager le combat contre les exploiteurs. Il a déjà épuisé la dynamique qui l' a porté au pouvoir par rejet de la sinistre droite sarkozienne.  Refusant de s'affronter aux forces capitalistes, leur ayant apporté des gages de soumission à leurs intérêts, notamment par le soutien au traité budgétaire européen qu'il n'  a même pas renégocié, le chef de l'Etat s'est placé clairement dans la posture classique des serviteurs  de la classe dominante.

Au moment ou Merkel et Hollande se congratulaient et sortaient un énième discours insipide sur une Europe de la jeunesse qui est en fait une vieillerie capitaliste,  avec un traité qui est une machinerie de guerre contre les peuples qu'ils veulent imposer en refusant tout référendum, le Front de gauche célébrait la Nation et le 220ème anniversaire de notre République avec le rappel de la grande bataille révolutionnaire, internationaliste et victorieuse de Valmy contre les envahisseurs des monarchies d'Europe  et des émigrés royalistes traîtres  à la patrie.

Ni le Parti socialiste, ni le gouvernement, et encore moins la droite n'ont célébré cet anniversaire  Heureusement Jean-Luc Mélenchon a déclamé un discours  qui permettra à chacun de toujours mieux comprendre combien notre grande révolution française a en elle un message de portée universelle : Notre nation n'est pas constituée  sur des ethnies mais sur l'universalité des droits humains et proclame pour tous : "Liberté -Egalité - Fraternité !"