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Le tailgate Party de la semaine # 3

Publié le 23 septembre 2012 par Sixverges
Le tailgate Party de la semaine # 3L’oktoberfest est commencé en Allemagne. Eh oui, toutes les raisons sont bonnes pour justifier un tailgate!!!
Mon stade est plus fort que le tien
Quel stade est le plus intimidant dans la NFL ? Avant de répondre à cette question, il faut savoir qu’il y a trois caractéristiques qui rendent un stade intimidant. Évidemment, les partisans comptent pour beaucoup. Ainsi, malgré la domination des Pats, on ne peut pas dire que le très tranquille Gillette Stadium fait peur. Cependant, la puissance de l’équipe à domicile est aussi un facteur clé. C’est pourquoi le Arrowhead Stadium, toujours rempli de bruyants partisans dévoués et vocaux, n’effraie pas grand monde ces jours-ci. A cette combinaison essentielle s’ajoute le dernier élément, soit les facteurs circonstanciels, comme l’altitude, la météo, la conception du stade ou sa location géographique. Ainsi, malgré tous les efforts des partisans et la solide tenue des Steelers saison après saison, le Heinz Field (complètement ouvert d’un côté) ne retient pas le bruit de sorte que les cris de la foule n’affectent pas vraiment les adversaires. Quels sont les 5 stades les plus intimidants ? Voyons voir.
5 ) Ford Field – Détroit : Oui, oui Détroit. Les Lions sont bons, explosifs surtout et se spécialisent dans l’art des remontées de dernière minute. Quant à la foule, après des années de souffrance, elle n’hésite pas à faire monter les décibels de plusieurs crans, aidés par le dôme qui conserve le son. La preuve, c’est à Détroit que les clubs adverses ont écopé du plus grand nombre de pénalités de procédure illégale en 2011. Ce type d’appels étant généralement crédités au bruit des fans. Finalement, la ville de Détroit ayant le taux de criminalité que l’on sait, vous ne serez en sécurité que lorsque vous aurez quitté les limites de la ville. Ça fait peur ça!!
4 ) Century Link Field – Seattle : Ok, les Seahawks ne sont pas une menace. N’empêche, c’est toujours difficile d’aller gagner sur la côte ouest. Parlez-en aux versions 2011 des Ravens et des Eagles, perdants à Seattle malgré des formations nettement supérieures aux habits de pyjamas. Le décalage horaire aide les Hawks, mais pas autant que le 12th man, ces furieux partisans de l’équipe qui n’arrêtent jamais d’encourager les leurs. Cette passion, cultivée par le club de toutes les manières possibles, incluant la montée du drapeau hommage au « 12e homme » avant chaque match, s’exprime encore plus fort dans un stade conçu pour amplifier le bruit.
3 ) Lambeau Field – Green Bay : « The Frozen Tundra of Lam-beau Field » En décembre, lorsque le temps devient plus frais, n’importe quel fan de football a hâte d’entendre l’expression désignant le point le plus froid de la planète NFL. Des matchs dans des conditions polaires ont eu lieu à Lambeau et chaque fois qu’une équipe a rendez-vous au Wisconsin en décembre ou janvier, elle peut légitiment craindre d’écrire l’histoire « glaciale » à son tour. En plus de la météo, les adversaires du Pack affrontent une formation aguerrie, des partisans passionnés et bruyant, un tunnel d’entrée des visiteurs à peine assez grand pour fendre une foule hostile et l’histoire mythique des lieux. Bien peu repartent avec la victoire.
2 ) M&T; Bank Stadium - Baltimore : Déjà, la perspective d’aller affronter la défensive de Ray Lewis n’est pas particulièrement attirante. Sauf que l’idée de le faire devant une foule survoltée, galvanisée dès l’entrée de son héros et habituée par sa défense à des plaqués monstrueux suffit à faire perdre le sommeil à nombre de QB qui doivent passer par le domicile des mauves. De plus, les Ravens ont remporté leurs 11 derniers affrontements devant leurs partisans. Non vraiment, une visite à Baltimore est difficile à tous les points de vue.
1 ) Lincoln Financial Field – Philadelphie : Ce ne sont pas des partisans, ce sont des animaux!! Le seul endroit où je n’irais pas me promener avec l’uniforme de l’autre équipe sur le dos. Bien sûr, il y a le danger d’être victime d’un tir groupé de balles de neige, mais il y a bien pire. Demandez-le au gamin de 11 ans qui s’est fait littéralement vomir dessus (vous avez bien lu), car il ne portait pas le bon maillot. Cependant, tous ceux qui ont joué là vous le diront, la meute peut aussi se retourner rapidement contre l’équipe locale. Comment ne pas nommer « la ville de l’amour fraternel » (ça ne s’invente pas) comme endroit le plus intimidant, quand même les joueurs des Eagles ont des raisons de craindre leurs fans?!?!
Le tailgate Party de la semaine # 3
La bataille des zébrés
Au panthéon des déclarations loufoques, il faudra trouver une place pour celle où Roger Goodell dit que tout va pour le mieux au chapitre de l’arbitrage présentement. Parlez-en à la gang de Deadspin! Mis à part cet aveuglement volontaire, tous souhaitent le retour des officiels réguliers. Il faudra auparavant régler le litige entre les parties. Voici un bref résumé des points qui achoppent toujours dans ce conflit.
Contrairement à beaucoup d’arrêts de travail, la question salariale ne figure pas en haut de la liste des récriminations. Il faut savoir qu’un zébré gagne entre 4 000 $ et 8 000 $ par match. Par contre, en tenant compte des diverses allocations de dépenses ainsi que des formations et séminaires auxquels ils doivent assister, la rémunération annuelle d’un arbitre de la NFL est évaluée à environ 150 000 $.
Ces arbitres sont tous des contractuels à temps partiel, la plupart ayant un autre emploi hors du football. La ligue peut donc se débarrasser d’un officiel sans problème après chaque campagne. Par contre, le syndicat accepte cette réalité puisque la plupart des arbitres ne veulent pas quitter leur boulot hors du Gridiron. La proposition de la ligue de créer 7 postes permanents (supposément pour standardiser la qualité de l’arbitrage) ne soulève pas d’enthousiasme chez les travailleurs. Un syndicat qui se fait tirer l’oreille sur des offres de permanence d’emploi, avouez que c’est le monde à l’envers!!
N’empêche que nous aurions tort de croire qu’arbitrer dans la NFL se limite à faire acte de présence au match du dimanche. En effet, dès le mois de mai et jusqu’à la fin de la saison, un arbitre va consacrer environ 30 heures par semaine à la NFL, la majorité de ce temps allant en formations de toutes sortes.
La vraie pierre d’achoppement dans ce dossier en est une qui fera partie de l’actualité ces prochaines années et qui risque de toucher bon nombre d’entre vous dans votre emploi, soit le fonds de pension. Actuellement, les officiels bénéficient d’un régime à prestations déterminées. Ça veut dire que la ligue garanti à ses arbitres un montant X au moment de leur retraite. Le risque est donc du côté des propriétaires, puisque lorsque survient un déficit actuariel (que les rendements du fonds ne permettent pas d’atteindre les niveaux promis de pension selon de savants calculs d’actuaires), la responsabilité de renflouer le régime incombe aux patrons. Dans nos divers paliers de gouvernement ainsi que dans les grandes entreprises, lorsque la bourse est « flat » comme c’est le cas actuellement, nous parlons de trous de plusieurs millions, voire plusieurs milliards de dollars. S’enclenche alors le débat qui reviendra souvent entre les travailleurs légitimement en droit de recevoir ce qui leur a été promis et la capacité de payer de l’employeur/gouvernement.
La NFL voudrait transformer le fonds de pension en un régime à cotisations déterminées. Dans ce type de régime, la ligue verse un montant chaque année au fonds de ses employés, mais sa responsabilité s’arrête là. Les fluctuations boursières deviennent le problème du retraité qui aura droit à sa retraite à ce qui s’est accumulé dans son fonds. Tant mieux si c’est élevé, tant pis si ça ne l’est pas.
Les arbitres ne sont évidemment pas enchantés de cette proposition, surtout que la NFL fait de l’argent comme de l’eau et que sur l’enveloppe budgétaire globale de la ligue, les économies réalisées par le changement de régime équivaudront à du petit change pour les patrons. De son côté, la NFL argue que seulement 10 % des travailleurs américains ont droit à un régime de retraite à prestations déterminées. De plus, et c’est probablement la raison pour laquelle ils refusent de céder sur ce point, plusieurs croient qu’ils testent sur les arbitres ce point qu’ils voudront copier lors de la prochaine négociation avec les joueurs. Si c’est le cas, vous comprendrez que les sommes en cause seraient alors substantielles.
Qui flanchera en premier? Difficile à dire, mais en attendant, l’intégrité du sport se dégrade avec chaque bévue des officiels de remplacement.
Le retour de l’enfant prodige?
Non rassurez-vous, je ne parle pas d’un retour au jeu, mais plutôt d’un retour au théâtre de ses plus grands exploits. Tous connaissent la fin un peu pathétique de l’association entre Brett Favre et Green Bay. A ses retours subséquents à Lambeau, le # 4 fut hué à plein poumons par des fans amers. Est-ce le temps de tourner la page? Le prix Nobel du plaisir semble le penser et je suis d’accord avec lui. Indépendamment de sa sortie manquée, Favre demeure un des plus grands (le plus grand??) Packers de tout les temps.
Les intéressés pourront écouter la totalité de l’entrevue que Favre a accordé à Mike Tirico d’ESPN et qui se retrouve sur le Podcast de ce dernier (la portion de Favre débute à la quinzième minute). En plus de son éventuel retour dans la Baie Verte, « The Old Gunsligner » s’exprime sur les déboires de Jay Cutler et sur le Bountygate.
Finalement, puisque le sujet des drinking games a été mentionné sur ce blogue cette semaine, suggestion pour vous. Envoyez-vous une bonne lampée de votre houblon favori chaque fois que le Brett dit « you know » dans la conversation. Vous ne terminerez pas le podcast sur vos 2 jambes!!
Bon football et comme toujours, ne manquez pas nos résumés de matchs plus tard aujourd’hui.

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