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Marcia Clark : Mauvaises fréquentations

Publié le 23 septembre 2012 par Corboland78

120923 Marcia Clark Livre.jpgMarcia Clark née en 1953 en Californie est très connue aux Etats-Unis car elle était procureur au procès O.J.Simpson. Avec Mauvaises fréquentations, elle entre dans le club déjà pléthorique des auteurs de romans policiers. 

Rachel Knight est procureur dans une division d'élite de Los Angeles. Alors que son collègue et ami Jack a été retrouvé mort aux-côtés d’un adolescent dans un motel miteux, elle se voit confier le dossier du viol de la fille d’un médecin de la haute société. Avec son amie policière Bailey, elle va mener les deux enquêtes, secrètement et à titre personnel pour le meurtre et officiellement pour le viol.

Le début du bouquin est particulièrement pénible et long à lire, touffu et dense. Par la suite cela s’arrangera même si Marcia Clark aime se répandre en détails et digressions. Ses interrogations sur la manière dont elle va se vêtir pour la journée ou plus souvent encore, les plats consommés au restaurant, finissent par lasser le lecteur ou le mettre en appétit pour filer en cuisine en abandonnant le roman. Par contre ses personnages sont gentiment sympathiques, Rachel, Bailey et Toni, trois copines préoccupées par leurs problèmes de mecs, de régime et de fringues, de « drôles de dames » ?    

Le déroulement de l’histoire tient la route même si un lecteur moyennement averti aura rapidement deviné que les deux enquêtes sont liées, sans pour autant connaître le lien qui les relie, alors que Rachel attendra la page 391 pour le réaliser, « Si nous avons raison, alors le viol de Susan et le meurtre de Jack sont liés ». Bah ! Oui, ma fille.

Je ne vais pas m’étendre plus longtemps sur ce roman, ce n’est pas un navet, il se lit, mais il faudra que l’écrivaine taille dans le gras superflu. L’intrigue est correcte mais sans plus et le dénouement n’est pas renversant. Un polar qui en vaut bien d’autres, mais pas des meilleurs.

« J’inspirai profondément, en me disant que c’était peut-être mon dernier souffle et m’endurcis dans l’attente de la chaleur brûlante de la balle. La couverture se souleva soudain. Tandis que ma vue s’adaptait à la pénombre, je me rendis compte que nous nous trouvions au Mac Arthur Park, à trois pas du centre, et que j’avais sous les yeux mon suspect numéro un : Luis Revelo. » 

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Marcia Clark  Mauvaises fréquentations  Albin Michel


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