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Marx et la soft power française

Publié le 24 septembre 2012 par Christophefaurie
François Hollande et Laurent Fabius suivent l’exemple de David Cameron : la prospérité de l’économie française est leur fin, la diplomatie le moyen. Et notre culture aussi : elle nous permettra de mettre la main sur les richesses naturelles des pays africains francophones. Voici ce que dit CLES, lettre de l’Ecole de Management de Grenoble.  N'est-ce pas l’aliénation de l’homme par l’économie ? Notre PS est anti marxiste ! Et clairement colonialiste : la francophonie comme opium du Nègre ?
CLES ne s’arrête pas là, elle encourage l’entreprise à s’équiper d’une diplomatie interne, dont l’arme est « l’influence ». J'ai peur que ce conseil soit dangereux.  S’engager dans l’influence signifie prendre le risque de la corruption et de la compromission. Cela peut réussir quelques années, mais ce n'est pas durable. Il y a un peu plus difficile, certes, mais tout aussi rentable, et beaucoup moins hasardeux. Au lieu d'amener un pays donné vers ses intérêts, l’entreprise doit chercher à servir les intérêts du pays. Et pour cela, pas besoin de diplomates patentés, ou de théoriciens diplômés en géopolitique, les personnels de l’entreprise qui vivent dans le pays ont généralement une connaissance remarquable de son âme.  Marx et la soft power française

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