La Bourse de Paris restait dans le rouge lundi en milieu d’après-midi (-1,31%), dans un marché peu actif, déçu par la baisse du moral des entrepreneurs allemands et faisant les frais d’un regain de tension en zone euro alors que le sort de l’Espagne reste toujours incertain.
A 15H55 (13H55 GMT), l’indice CAC 40 cédait 39,87 points pour s’inscrire à 3.490,34 points, dans un volume d’échanges modeste de 1,23 milliard d’euros.
« L’euphorie née après l’annonce des banques centrales est retombée. Les marchés sont à nouveau confrontés à la dure réalité économique », résume-t-on chez Natixis.
La publication de l’indice mensuel Ifo qui mesure la confiance des entrepreneurs allemands, est tombée en septembre à son plus bas niveau depuis févier 2010, reculant pour le cinquième mois d’affilée.
« Ce nouveau repli nous rappelle que même les économies les plus solides de la zone euro ne sont pas épargnées par la crise », soulignent les analystes de Capital Economics.
Les doutes sur la situation de la zone euro regagnent aussi du terrain, avec l’incertitude sur le sort de l’Espagne qui tarde toujours à demander une aide financière et un regain de tension entre Allemands et Français au sujet de l’Union bancaire.
Outre-Atlantique le moral est également en berne avec Wall Street qui a entamé la séance en baisse.
Sur le front des valeurs, l’ensemble du secteur cyclique était pénalisé par la baisse du moral des entrepreneurs allemands, à l’image de Saint-Gobain (-2,71% à 29,47 euros), ArcelorMittal (-2,62% à 12,06 euros), Eiffage (-5,89% à 26,99 euros). STMicroelectronics cédait également 3,60% à 4,55 euros.
CGGVeritas chutait de 5,02% à 24,49 euros après l’annonce par le groupe de services parapétroliers du rachat de la division Géoscience du néerlandais Fugro pour 1,2 milliard d’euros.
Parmi les rares hausses, on note Total qui prend 0,65% à 40,49 euros profitant de l’annonce d’une hausse de 3% par an en moyenne de sa production d’hydrocarbures de 2011 à 2015, alors qu’il tablait auparavant sur 2,5% entre 2010 et 2015.
source : AFP
Avis de la rédaction : cela risque de durer encore quelques jours…