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Le marché parisien en baisse toujours sous fond de crise

Publié le 24 septembre 2012 par Bourlingueur

Le marché parisien en baisse toujours sous fond de criseLa Bourse de Paris était en baisse lundi matin, dans un marché qui s’inquiète à nouveau de la situation en zone euro alors que l’Espagne hésite toujours à solliciter l’aide de ses partenaires européens.

A 09H53 (07H53 GMT), l’indice CAC 40 cédait 0,50% à 3.512,84 points.

« Nous tournons la page à un troisième trimestre qui a été remarquable pour les indices boursiers européens et certains investisseurs seront peut-être tentés de prendre leurs bénéfices », relève Chris Weston d’IG Markets.

L’indice CAC 40 s’est adjugé près de 9% depuis le 1er juillet.

Les doutes sur la situation de la zone euro regagnent aussi du terrain, incitant les opérateurs à davantage de prudence.

« Le sommet européen des 28 et 29 juin avait permis d’insuffler une nouvelle dynamique mais cette dernière s’est épuisée. Les divergences font surface », déplorent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.

Aucune avancée n’est notamment ressortie de la rencontre, samedi, entre la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande.

Les deux responsables restent toujours divisés sur le projet de supervision bancaire au sein de la zone euro. Paris souhaiterait que les Européens se dotent d’un tel mécanisme dès janvier 2013, l’Allemagne est moins pressée.

L’Espagne, qui n’a toujours pas fait de demande de sauvetage, reste le grand sujet de préoccupation du marché.

« La détente des taux espagnols en lien avec l’arme de dissuasion de la Banque centrale européenne n’est ni suffisante ni durable, et ne permettra pas selon nous au pays de s’en sortir seul », relèvent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.

Une demande de sauvetage de la quatrième puissance de l’union monétaire n’est pas une évidence au sein de la zone euro. Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a ainsi jeté le trouble vendredi en déclarant que l’Espagne n’avait pas besoin de plan de sauvetage pour son économie, car cette dernière était suffisamment solide.

Sur le front des valeurs, le retrait de PSA Peugeot Citroën (-1,14% à 6,43 euros) du CAC 40 est effectif à partir de ce lundi. Le constructeur est désormais remplacé au sein de l’indice phare de la place parisienne par le groupe belge de chimie Solvay (-0,72% à 94,31 euros).

Nicox (-0,89% à 2,56 euros), Medica (+0,64% à 13,37 euros) et Vilmorin (+0,67% à 89,60 euros) ont pour leur part fait leur entrée effective dans le SBF 120, en remplacement de Bull (stable à 2,77 euros), Ciments Français (+0,59% à 46,84 euros) et Derichebourg (-0,92% à 2,58 euros^).

Publicis était la lanterne rouge du CAC 40 (-1,77% à 43,30 euro), affecté par l’abaissement de recommandation d’HSBC sur son titre de « surpondérer » à neutre » quelques jours après l’annonce de son projet d’offre publique d’achat (OPA) amicale sur l’agence néerlandaise LBi International.

Crédit Agricole (-1,69% à 5,77 euros) était pénalisé par des informations de presse selon lesquelles la banque verte va devoir injecter 600 à 700 millions d’euros supplémentaires dans sa filiale grecque Emporiki avant de pouvoir la céder.

Total prenait la tête de la cote (+1,22% à 40,72 euros). Le groupe vise désormais une hausse de 3% par an en moyenne de sa production d’hydrocarbures de 2011 à 2015, alors qu’il tablait auparavant sur 2,5% entre 2010 et 2015.

Enfin, CGGVeritas chutait de 5,12% à 24,47 euros après l’annonce par le groupe de services parapétroliers du rachat de la division Géoscience du néerlandais Fugro pour 1,2 milliard d’euros.

source : AFP

Avis de la rédaction : La France ferait bien de commencer à regarder dans son assiette au moment de prendre des décisions économiques et politiques de circonstance. L’économie française n’est pas au mieux et cherche par tous les moyens à répercuter cela sur l’extérieur.


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