Les poumons des souris

Je reprends encore un article du bloggeur Loup voyou nommé Fumer aide à prévenir le cancer du poumon. C’est un article très intéressant qui résume une étude et une théorisation développés par un certain Joe Vialls, spécialiste en “désintoxication de l’information”. Voici quelques extraits:

” Suite aux nombreux essais nucléaires dans l’atmosphère ( de 1946 à 1963 ) où plusieurs tonnes de plutonium ont été déversés dans l’atmosphère ( ils y sont toujours évidemment et ultra-nocifs comme on le sait pour les prochaines 30 000 années ) les cas de cancer du poumon ont augmenté dramatiquement. D’ailleurs l’exposition des souris et rats à ces particules provoque à 100% ce cancer mortel. Par contre, et c’est là que cela devient intéressant, une autre étude menée selon les mêmes protocoles sur les pauvres souris consistait à leur faire fumer pendant des années l’équivalant d’un total de 200 cigarettes par jour, cependant la “science médicale” n’a jamais réussi à induire un cancer du poumon à une souris ou un rat.

Enfin un accident de manipulation lors de ces expériences a permis a des souris qu’on avait fait fumer d’être exposées au plutonium et là, j’espère que vous êtes bien assis, il se trouve que 60 % des souris y ont survécu! Le but de cette campagne anti-tabac que certain qualifie d’Inquisition est de rendre responsable chacun d’entre nous, exposé volontairement ou non à la fumée du tabac, de ces cancers du poumon afin d’occulter par une désinformation formidable la véritable cause de cette maladie à savoir les particules radioactives en suspension dans l’atmosphère et ballotées au gré des courants et des vents autour de notre planète…”

Donc le tabac serait devenu le bouc émissaire pour ces millions de particules qui traînent encore aujourd’hui sur la planète et qui nous provoquent des cancers du poumon. Plusieurs études nous suggèrent déjà que le tabac ne peut pas être tenu responsable tout seul pour les cancers, cette maladie étant fonction de plusieurs facteurs (alimentation, activité physique, stress, facteurs génétiques). Quelques indices nous disent aussi que le tabac peut avoir un effet protecteur:

• les enfants des fumeurs semblent être un peu protégés contre le cancer du poumon
• les Japonais et les Grecs sont les plus grands fumeurs au monde et ont le taux le plus bas de cancer du poumon
• la respiration profonde des fumeurs qui avalent la fumée pourrait aider à une meilleure oxygénation du sang et ainsi apporter une compensation aux substances toxiques inhalées
• le tabac semble prévenir fortement contre l’Alzheimer…

D’autre part, l’affirmation “Fumer aide à prévenir le cancer du poumon” reste à vérifier, puisque:

• ce qui est vrai pour les souris et leurs poumons ne l’est pas forcément pour nous
• l’espérance de vie a beaucoup augmenté depuis le début du XXe siècle et l’incidence du cancer augmente avec l’âge
• la plupart des fabricants de cigarettes rajoutent effectivement des chimiques très toxiques au tabac et au papier (des cyanures, de l’ammoniac, du chlore)
• l’auteur ne donne pas de références bibliographiques pour la plupart de ses affirmations. Notamment, il soutient que les images “classiques” des poumons noircis par le tabac sont en réalité des photos des poumons de mineurs de charbon. Comment le sait-il? Ce serait peut-être plus intéressant d’exiger des statistiques: combien de fumeurs et de non-fumeurs ont des poumons noircis? Une partie de la communauté médicale semble oublier ces détails importants avant de diffuser ces images choquants… 

En tout cas les hypothèses de l’auteur mériteraient la réalisation de nouvelles études et la remise en question de la banalisation du tabac comme un produit ténébreux et responsable de tous les maux de l’univers.