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A la recherche du temps perdu : à chacun sa madeleine !

Publié le 25 septembre 2012 par Misszigouzis @MissZigouzis

A-la-recherche-du-temps-perdu-zigouzis-creations-temps-souv.jpgA la recherche du temps perdu... En cette année où Un amour de Swann a cent ans, il fallait célébrer la madeleine.Celle de Proust, mais aussi la vôtre.

Le goût d'un bonbon... La photo d'un être aimé... Une capsule d'océan... Un parfum... De petits morceaux de dentelle ou un journal intime tiré du grenier... 

La vitrine de Zigouzis fera la part belle aux bijoux et objets grâce auxquels célébrer joyeusement vos souvenirs, vous plongeant avec délice du présent dans le passé...

Venez retrouver VOTRE madeleine en vitrine

du 27 septembre au 17 novembre 2012

proust-madeleine-vitrine-zigouzis.jpg
« Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d'autres plus récents ; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s'était désagrégé ; les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot - s'étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d'expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir. »


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