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Les verts, bonjour les dégâts

Publié le 25 septembre 2012 par Falconhill
Les verts, bonjour les dégâtsC’est évident qu’aujourd’hui, on ne fait que ça… Parler des verts. Le parti refuse de voter un traité proposé par le Président qui est quand même tout sauf négligeable. Mais il trouve normal que ses ministres restent au gouvernement. D’ailleurs ces derniers ne voient pas pourquoi ils quitteraient un si beau poste. Pensez-vous… Rester ministre à tout prix, ça n’a pas de prix.Et ça vaut bien un joli bordel...
C’est vrai que, sur le fond, ça ne m'intéresse pas de savoir si les verts doivent ou non rester au gouvernement. La candidate de ce parti a pesé moins de 3% aux présidentielles, mais par la grâce d’un tripatouillage avec le grand frère PS, il a pu se voir entrer au gouvernement, et obtenir 18 députés. C’est bien. Pour ensuite refuser de voter un traité, pourquoi pas…C'est le problème des socialistes remarque...
Sur cette histoire d’ailleurs, les appels de l’opposition à virer les verts du gouvernement me posent un peu soucis… J’ai souvent répété combien j’avais trouvé ridicule la précédente opposition de gauche, qui hurlait toutes les cinq minutes à « la démission » d’un tel des ministres. Quand ce n’était pas du Président (ridicule no Sarko day…). Je ne peux pas avoir trouvé l’opposition précédente ridicule, quand elle n’était pas indigne, pour ne pas soupirer de voir un Jacob ou un Fillon faire des appels quasi identiques…
Je m’en moque que les verts restent ou non au gouvernement. Au contraire, qu’ils y restent longtemps. On s’amuse à voir notre nouvelle Nadine Morano (Cécile Duflot) s’écharper avec les ministres, et twitter que c’est bon le chili con carné fait maison… C'est tellement risible que ça en est drole...
Cette histoire de traité européen montre que ce gouvernement sans grand cap n’est politiquement parlant pas plus brillant que le précédent. Les ministres verts ne trouvent pas choquant de rester au gouvernement alors que leur parti le poignarde goulûment, le gouvernement. Et les leçons de « cohérence politique » sur la question européenne données par un Laurent Fabius, elles peuvent au mieux prêter à rire, au pire à soupirer…
Enfin, coté cohérence politique, je ne peux pas parler. J’ai voté non au traité constitutionnel de 2005, et j’aurais voté oui sans aucun problème à ce traité que je trouve frappé du sceau d’un certain bon sens. Mais bon, je ne suis pas ministre. Et à la différence d’un Montebourg par exemple, je n’ai pas fait une campagne de primaires socialistes à l’opposé de ce qu’il soutient dans ce traité… Et en termes d’ « évolutions de pensée », ce n’est pas le seul…
Mais la pire dans tout ça restera Cécile Duflot qui refuse de parler et se réfugie dans le chili con carné, pour ne surtout pas perdre sa place… C’est quand même bien moyen tout ça. Pas sur que la politique en sorte grandie. Mais quelque chose me dit que si elle a déjà été pas mal amochée ces derniers temps, elle n’a pas encore tout vu…
(source photo)

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