Magazine Amérique du nord

Chroniques shanghaiennes : Carrefour

Publié le 26 septembre 2012 par Veroniquemp

J’essaierai régulièrement de vous faire part de mes surprises d’expat à Shanghai. Il s’agira juste d’une petite liste de choses ou de comportements inattendus que j’aurais observés. Bref, un condensé de choc culturel au quotidien. 


Cette semaine, je commence avec un gros sujet : les courses à Carrefour. Je pense que le sujet reviendra régulièrement.
  • Non, non, non … ne rêvez pas. Il ne s’agit pas d’un Carrefour à la française. La translitération du nom Carrefour en chinois est « Jia le fu » (prononcer Tjia-le-fou, si j’ai bien suivi mon cours de mandarin) et signifie en gros « La maison du bonheur ». A l’intérieur, les produits sont principalement chinois et rares sont les employés qui parlent anglais. Mais je suis ravie de pouvoir y faire mes courses et d’y trouver tout de même de nombreux produits importés. 

  • Le rayon poissonnerie est le plus … renversant. Les poissons y sont vivants dans de grands aquariums. Pour en manger, il faut aller à la pêche avec sa petite épuisette. Le plus rigolo ou surprenant – cela dépend de quel point de vue on se place – c’est la petite piscine à boudin bleus où sont mélangés les crapauds et les tortues vivants. Eh oui, de la tortue pour le repas de midi, ça vous tente ? Mes filles étaient choquées, en bonne petites occidentales qu’elles sont. 

  • Le rayon viande est … comment dire … particulier. Moi qui suis végétarienne, j’avoue que j’ai un peu de mal. Il y a des bacs de viande en self-service et tout le monde se sert à mains nus … sauf quelques-uns qui utilisent des sacs plastiques en guise de gants. Mais pas de panique, il y a aussi des rayons avec de jolies barquettes de viande toutes prêtes. Je fréquente plutôt celui-ci puisque le reste de ma famille est encore carnivore. 

  • Les œufs ne sont pas au rayon frais. Ce fut un gros choc pour moi. J’ai toujours peur de trouver un début de poussin en faisant mon omelette ou ma pâte à crêpe. 

  • A la caisse, ce n’est plus moi qu’on dévisage, mais mon caddie pour voir tout ce que j’ai acheté. En général, les caddies des locaux sont plutôt vides en comparaison du mien. Même la caissière s’ébahit devant la longueur du ticket de caisse. Cela la fait rire ou bien cela l’épuise, c’est selon. Et pourtant, je n’achète pas des quantités exorbitantes de produits. Il va falloir que tout le monde s’habitue, surtout moi…

  • A carrefour, j’ai déjà vécu quelques grands moments de solitude. En effet, lorsque je fais une tentative en anglais auprès des employés, soit la vendeuse part en riant et en faisant non d’un signe de la main, soit je suis totalement ignorée. Mais, je vous rassure, j’ai fini par trouver le rayon condiment. 

Et désormais, je vais régulièrement à la maison du bonheur en souriant … ou presque !
Et vous qu'est-ce qui vous surprend dans votre nouveau pays d'accueil ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation. 

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