Skylander ou le prochain scandale politico-financier en Lorraine ?

Pour rappel, mes communiqués de presse ont, depuis le début, annoncé ce qui est en train d’arriver.

Manque de préparation, manque de soutien financier, crise, manipulation des médias et des investisseurs, ambition personnelle, gros industriels qui laissent pourrir la situation, projet industriel mal ficelé ?Les questions sont là, les réponses se bousculent.Les contribuables lorrains ont vu dépenser beaucoup de leurs impôts dans la volonté d’un seul homme, celle de JP Masseret, le Président du Conseil Régional de Lorraine, de faire de Chambley, un pôle aéronautique. Et pour cela, il n’a pas hésité à mettre au pied d’une entreprise, considérée par certains, au vu de son parcours, comme une entreprise chasseuse de primes, beaucoup d’argent public.Oui, le projet parait intéressant sur le papier, mais à quel prix ?Et force est de constater que s’il y a quelques mois, on parlait de l’ancien gouvernement comme étant un frein à ce projet, il n’en demeure pas moins que rien ne bouge.Arnaud Montebourg sera à Florange demain, va-t-il également rencontrer JP Masseret pour parler de Skylander ?Je regrette que les socialistes n’aient pas pris à temps ce problème et qu’ils ont cherché des boucs-émissaires durant tout ce temps, il y est question aujourd’hui d’argent public mais aussi d’emplois.S’afficher comme l’a fait JP Masseret, faire des annonces qui ont précédé des mouvements importants sur le titre GECI, est-ce cela que la Lorraine avait besoin ?On est loin de renouveller le grand projet industriel de la Smart, car les finances publiques ne sont plus celles d’alors.JP Masseret parle d’assumer ce projet, qu’il assume alors les 80 millions d’EUR qui sont aujourd’hui sortis de notre budget (20 millions en avances remboursables et 60 millions pour l’aménagement du site de Chambley), et qu’il explique aussi aux entrepreneurs lorrains qui ont aujourd’hui de grosses difficultés pourquoi il se bat réellement pour ce projet ! Le seul moyen, et c’est ce que je proposais à l’époque, c’est de trouver des fonds privés et de voir GECI s’adonner à un grand groupe, comme EADS, par exemple.

J’en appelle de mes vœux pour la Lorraine et pour les nombreux emplois touchés par ce futur scandale.

Christine SINGER
Déléguée de la 1ère Circonscription
Membre du Conseil Départemental
Mouvement Démocrate de MoselleShare