- qu’on va finir par mourir de rire à lire ou écouter les journaux. Pour ceux qui ne souhaiteraient pas décéder immédiatement, il y en a peut-être quelques-uns parmi nous, deux solutions s’imposent immédiatement : détruire sauvagement à l’aide d’une pioche, puisqu’on le ne répètera jamais assez, l’exercice est très bon pour la santé, les radios télévisions ordinateurs, et, smartphones, n’oublions pas la multifonctionnalité de ces petits objets, et ne plus sortir de chez soi ; on me rétorquera que tout le monde ne possède pas de pioche ; faites-vous livrer ; mais n’adressez pas la parole au coursier ; ou alors, deuxième solution encore moins onéreuse, creusons, plus cérébralement, trouvons des failles, des biais, des chemins obliques, de traverses ou détournés pour agir sur les zygomatiques. Restons humble, tentons d’abord de nous amuser nous-mêmes. Puis trouvons un camarade de je, le dédoublement de personnalité permettant généralement de se sentir moins seul, ou deux trois copains de calembours, et pourquoi pas, marrons-nous à la cantonade. A cette époque où on n’arrive plus à savoir qui est raciste puisque tout le monde s’accuse mutuellement d’extrémismes, il n’a jamais été autant urgent de promouvoir des clowns blancs bien flingueurs qui auraient emprunté le nez rouge à l’Auguste et qui emprunteraient aussi, n’ayons peur ni des tristes sires ni des répétitions, au besoin, des pistes, même noires, pour user de l’humour du même coloris quitte à faire rire jaune par moments ! L’itération de couleurs passée, jouons aux tontons partiaux et partiels, on se risque sur le bizarre, ça va rajeunir personne, sortons le vitriol, même s’il date du mexicain, du temps des grandes heures, celui dont on a dû arrêter la fabrication car y’a des clients qui devenaient aveugles, et que ça faisait des histoires !
- que le chômage a passé la barre des trois millions. On pourrait le féliciter pour l’exploit, le ramener sur terre en signalant qu’en cette période où tout augmente, le mérite est moindre, et qu’à ce chiffre, les 75 % de prélèvement risque de le réduire considérablement. Il ne diminuera pas en 2013, la croissance en Europe est en berne, sauf peut-être dans la capitale suisse, mais réjouissons-nous, notre démographie est galopante, en pourcentage, on finira bien par inverser la courbe, aidés par le déremboursement des médicaments que certains ne pourront donc se permettre de prendre, la pollution croissante que rien ne semble arrêter, et croisons les doigts, une poignée de canicules d’ici 2017. Rien n’est perdu, il existe donc des solutions radicales. Avant de passer à autre chose, pleurons 3 secondes sur le seuil des trois millions, recueillons-nous, et ayons quelques pensées émues pour les politiques qui se sont escrimés sur les marchés matinaux lors de dimanches glaciaux pour serrer moult mains plus ou moins chargées de bactéries pour obtenir le droit d’avoir la lourde responsabilité de se casser les dents sur l’emploi. Notamment, je voudrais m’adresser au nom de nous tous à Monsieur Sapin, ministre du travail, on t'connaît pas, mais laisse-nous t'dire que tu t'prépares des nuits blanches, des migraines, des nervous break-down comme on dit de nos jours.
- que Lady Gaga s'exhibe sur internet, en dessous jaunes, avec ses 11 kilos en plus, sans maquillage, sans fard et sans retouche, risquant en un cliché de ruiner le succès de Photoshop dans le monde artificiel des stars mondiales et des rédactions des magazines au papier glacé. Elle révèle ses problèmes de poids, ses crises de boulimie et d’anorexie depuis 15 ans, confirmant définitivement, quelle horreur, que l’argent ne fait pas le bonheur. Anticipant le tsunami pour l’économie mondiale, les ravages dans les cerveaux adolescents, et le dévaste pour l’image de la femme que représentait si élégamment la chanteuse, certains syriens ont fait explosé quelques bâtiments, de rage, les indignés, légitimement outrés, ont affronté la police au cœur de Madrid, Cécile Duflot a intimé au président de l’assemblée nationale Bernard Accoyer de l’appeler madame LA ministre, et François Hollande, depuis New-York et le siège de l’ONU, a évoqué « une situation dont nous héritons », stigmatisant certainement les fans hystériques qui ont fait tourner la tête de l’icône, comme à bien d’autres avant elles qui ont sombré dans la suralimentation, la surmédication et à de très rares exceptions dans la drogue. RIP Elvis, Amy, Kurt. Et c'est pour ça que je me permets d'intimer l'ordre à certains salisseurs de mémoire qu'ils feraient mieux de fermer leur claque-merde ! Ah !