Magazine

Nos anciens pètent le feu !

Publié le 28 mars 2008 par Chroneric

L'Institut national d'études démographiques (INED) a publié ses derniers chiffres. Il y a en France 20 115 centenaires. Ils n'étaient qu'une centaine au début du XXè siècle. Outre l'augmentation de l'espérance de vie qui est passée à 84,5 ans pour les femmes et 77,6 pour les hommes, de nombreuses raisons ont permis une telle progression. Parmi celles-ci, la canicule de 2003. Oui, les conditions climatiques extrêmes de cette année qui avaient précipité plus de 15 000 de nos anciens dans la tombe, a permis aujourd'hui d'en sauver des milliers. C'est le paradoxe.

En fait, depuis 2003, la surveillance s'est accrue, les Français font plus attention aux plus anciens. Le recensement mis en place par les mairies ou encore les visites régulières ont amélioré le dispositif d'alerte, décisif à ces âges. Toutes ces mesures, en plus des progrès de la médecine et des mesures de santé publique prises ces dernières années, ouvrent des perspectives inattendues de longévité. On peut même maintenant parler de "super centenaires" de plus de 110 ans, qui comptent aujourd'hui une centaine de personnes. Des chercheurs ont même trouvé qu'au delà de cet âge avancé, les risques de mourir ralentissent. Les conditions de vie ne dépendent plus de la personne elle-même mais de son environnement et des protections mises en place.

A une époque pas si lointaine, nous croyions que la longévité était due aux conditions de vie de nos aïeux dans leur jeunes années : moins de pollution, la vie à la campagne dans un air pur, les dures conditions de travail qui les rendaient plus solides, etc. Bref, c'est une nouvelle culture de l'ancien qui ouvre ses portes.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Chroneric 80 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte