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Il paraîtrait...

Publié le 28 septembre 2012 par Ericguillotte

- que Libération a fait un portrait de Barbara Pompili, coprésidente des députés écologistes. Bon, pourquoi pas. Le titre, Sœur sourire, appelle l’interrogation. Un rapport avec une religieuse quelconque ? Avec la chanteuse ? Avec Dominique, nique, nique ? DSK ? Lisons. Premier mot de l’article, Barbie. La poupée ou le nazi ? Poursuivons la lecture, qui intrigue, de plus en plus. La photo d’illustration, il y en a une, vous l’ai-je décrite ? L’association Osez le féminisme cite David Abiker, chroniqueur entre autre endroit à France info, que le cliché a interpelé, comme moi, comme elles, et que je cite aussi, pour le coup, elle est montrée toute en cuisses, dans une robe dont la blancheur virginale accentue l’aspect moulant. Mélangeons le tout, portons à ébullition et voyons voir ! Cette femme politique, néodéputée, qui a le privilège d’une pleine page, prévient le journaliste que le parallèle avec la poupée n’est pas valorisant pour elle, traduisons, que ça l’ennuie, que ça l’agace, que ça l’emmerde. Et, au final, elle lit sa bio, avec surnom mis en avant, photo choisie pour la montrer gironde, et petite blague dans le titre sur la bonne sœur, pour une forme de contraste qui devrait nous faire rouler par terre. Rien de mortel, là-dedans, j’en conviens, juste un petit sexisme ordinaire, un article où la femme citée n’a ni eu le choix des mots ni le choix des photos, un peit sexiste commun, comme les sifflets lorsque Cécile Duflot a mis une robe à l’Assemblée, qui ne grandit pas les hommes, sexisme qui rime avec racisme, l’anti-blancs, le dernier à la mode, n’étant pas moins stupide que ces prédécesseurs,  sexisme qui rime avec extrémisme, terme qui commence à revenir trop souvent, lassant, mais qui a la grande qualité de tout englober pour faire un joli lot de mots ou attitudes dont on pourrait se passer. Mais comment se débarrasser de tout ça sans polluer la planète ? Qu’entends-je au fond ? Un broyeur à cons pour faire du papier recyclé ? Pas idiot ! Mais le papier est-il encore utile, avec l’omniprésence d’internet ? Tout est relatif ! Soit ! Dois-je écrire la théorie ?

- que J.K. Rowling a déclaré à la BBC qu’elle était à un point de sa carrière où elle n’avait plus à écrire, simplement pour gagner de l’argent. Je m’écarquille, je m’époustoufle, je m’abasourdis ! 450 millions d’exemplaires d’Harry vendus dans le monde, 30ème fortune d’Angleterre, elle annonce qu’elle écrit maintenant pour le plaisir. Qu’on s’arrête tous, les écrivains, les journalistes, les scribouillards, le plaisir commence après un milliard de dollars de gains. Et moi qui me fourvoyais, pensant m’amuser à écrire gratis ! Ça me fait penser à ces comiques qui se sentent obligés de dire qu’ils étaient nuls en classe, ces acteurs qui ont souffert pour interpréter leur rôle, ces footballeurs qui doivent enchaîner des matchs tous les trois jours. Ils s’étonnent vraiment qu’on leur crache métaphoriquement dessus ensuite ? Je crois qu’ils perdent conscience de la réalité et que des coups de pied au cul se perdent, aussi. Il y a certaines théories à leur rappeler. On va commencer bas pour aller jusqu’à Einstein. Théorie n°1, certaines personnes travaillant dur pour un salaire de misère et d’autres ne travaillant pas et connaissant également la misère, on peut admettre que la notion de plaisir demande labeur cérébral pour être atteinte. Théorie n°2, les gens cités plus haut vivant grâce aux gens cités plus bas, qui paient pour voir les spectacles, les films ou les matchs, devraient s’en souvenir, parfois. Puis, X théories, que je développerai plus tard. Jusque celle d’Einstein, que je vous épargne.

- que le métier le plus dangereux est marin pêcheur. En termes de mortalité s’entend ! Je présente mes excuses si j’ai brisé des vocations ou effrayé quelques parents, ce n’est pas moi qui le dis, je ne fais que colporter. Viennent ensuite le bâtiment et les travaux publics. On peut autant y mourir d’une poutrelle métallique pleine face, d’un bloc de béton sur le crâne, d’une chute que d’une cirrhose. Ça laisse le choix, qu’on soit habile ou assoiffé. Les secteurs les moins dangereux sont ceux de la banque, des assurances et des administrations. Avec son histoire de relativité, Albert, il a quand même mis dans l’embarras un certain nombre de personnes qui aiment se poser des questions ! Car les chiffres pourraient très bien s’inverser dans les années à venir, et les dépressions et les suicides des gens de bureau l’emporter sur les accidents du travail. D’ailleurs, sont-ils comptabilisés dans cette catégorie ? Et puis, dangereux, pénible, ou chiant, c’est peste, choléra et Ebola ! Et me voilà revenu à la case départ, contraint de dire : mais qu’est-ce qu’on se fout de savoir si le métier est dangereux ou pas, y’en a qui en veulent un déjà, et les autres qui le souhaitent intéressant. C’est relatif, me répond-on ? Mais tout est relatif ! Le mouvement d'une masse d'épreuve soumise uniquement à la gravitation des masses environnantes est en fait un mouvement inertiel dans un espace-temps courbé par ces masses. La ligne d'univers tracée dans cet espace-temps courbe est une géodésique pour une métrique obéissant aux équations non linéaires d'Einstein qui relient la courbure de l'espace-temps et la présence de masses. Ce qui prouve que j’avais totalement raison de dire que je pouvais avoir tort !


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